Bismillah :
« Allah pardonne moi »
J’avance vers le salon, je vois Ryad sortir, il me tchèk et m’remercie.
- Moi : Ta des nouvelles de l’autre chien là ?
- Ryad : Non mais j’vais l’voir taleur...
- Moi : J’t’accompagne gros ! Imagine il vient avec quelqu’un.
- Ryad : Cimer wallah !
Khalti Salma me dit de bien m’installer et que comme quoi ma mère aller arrivée. J’avance vers la chambre de Ryad, quand on entend des pleurs. Sa venait de la chambre de Nawel. Je ne voulais pas ouvrir par respect. Ryad allé ouvrir la porte quand :
- Moi : Tape avant d’entrer peut-être elle s’change...
- Ryad : Ouais ta raison.
Il tape, elle lui dit d’entrer.
Elle avait essayé au maximum de nous montrer que tout aller bien.
Mais ça se voyait, ses yeux était gonflés et rouges, rouges sang. On pouvait lire la peine dans son regard. Elle est perdue dans ses pensées. Elle nous sourit avec tant de mélancolie, elle réussit à lever la tête malgré ce qu’on lui a fait. Elle fait face, elle ne pleure pas devant toi. Elle pleure dès qu’elle est seule, car sa fierté est sa plus belle arme.
Elle ne part pas en couille malgré ce putain d’chagrin qui la tue à petit feu, cette souffrance qui la bouffe de l’intérieure. Cette haine qu’elle n’arrive plus à contenir... Comment un être aussi petit peut-il supporté tout cela ?
- Ryad : Wallah Nawel que si j’le défonce pas, tu peux dire à des gars de venir me touché l’cul parce que j’serai le plus gros des PD !
- Nawel : Mais ça va jamais s’arrêté Ryad. Tu vas les péta après ils vont s’venger et sa finira jamais. J’en peux plus wallah que j’en peux plus.
- Ryad : Mais tu m’prends pour un PD ! Y’a un gars il truc ma sœur et moi j’dois rien faire ! NON J’MEN FOU ! T’FACON MOI ET KHALIL ON Y VA TALEUR LA !
- Moi : WESH T’ES SERIEUSE TEMA IL T’FAIT QUOI ! WALLAH LA TETE DE MA MERE QUE SI J’LUI CASSE PAS LES JAMBES MA RACE LA PUTE !
- Ryad : MAIS LAISSE LA ! WALLAH ELLE VOIT RIEN ! VAS Y VIENS KHALIL !
On sort de sa chambre, un sentiment de Haine s’empare de moi. Elle ose le défendre après tout ce qu’il lui a fait ! Bordel c’est l’monde à l’envers.
Des rêves je n’en ai plus, je dois juste faire face à cette putain d’réalité qui a détruit tous mes projets. Bien que nous venions du même endroit, l’argent nous fait toujours changer de place. Cette putain d’merde qui nous fait vivre. Comment on l’gagne ? Peu importe, mais le plus souvent ce n’est pas à la sueur de notre front. Cette putain d’zermi dans laquelle on a vécu. Ce putain d’manque de Biff. De voir la daronne et l’daron bosser dur pour avoir trois francs. Cette situation j’l’ai vécu. J’sais d’quoi j’parle. Une putain d’envie d’aidé ta mère à s’en sortir & qu’elle se dise « Enfin mon fils c’est un Homme ». Qu’elle dorme le cœur léger car elle n’a plus de facture à payer ou de crédit à rembourser... De se sentir utile tout simplement.
On arrive à destination. On l’voit au loin avec un pote à lui je pense. Ryad avance vers lui. & BAM coup d’tête. L’autre gars essaye de sauté. Mais j’l’attrape dans un coin j’le roue de coup, il essayer d’se défendre mais en vain, quand j’ai la Haine personne ne m’arrête. Mais j’me suis rappelé qu’il fallait qu’j’attrape Hakim !
J’approche de lui, Ryad l’avait bien amoché. Je saute sur lui, j’tape de toutes mes forces. Ryad s’interpose. Je le pousse, je continue d’le tapé. Il tombe à terre, j’le re soulève et le colle au mur et l’enchaine de nouveau. Je ne me contrôlais plus.
- Moi : TU VAS LA RETOUCHER BATARD VA ! TU LA RETOUCHE J’TE CASSE TA BOUCHE P’TIT PD ! MAINTENANT TU T’EN PRENDS AU MEUF ENCULER !
Il criait des paroles incompréhensible, il était à bout d’souffle j’le laisse tombé et j’rentre dans la voiture. On rentre au quartier.
J’avais la Haine, fallait que j’me défoule. J’vais à la salle de boxe du quartier avec Ryad. Et j’commence à taper, de toutes mes forces. Sa me soulagé. J’étais apaisé.
Je retourne voir Ryad. Il avait la tête dans les mains, il réfléchissait.
- Ryad : Pourquoi moi hein ? Pourquoi on s’en prend toujours à ma p’tite sœur et pas à moi ! Hein pourquoi ? Bordel !
- Moi : Eh gros moi aussi on a essayé de violé Sarah. Mais wallah que c’est grâce à ta sœur qu’elle fait face wallah. Même moi on s’en est pris à ma famille, à tous mes frères.
- Ryad : Ouais j’sais...
FAITES TOURNER LA MIFFFFFFFFFFFFFF !