Partie 7

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« Le manque de sous ? Même un sourd l’entend arriver. »

On avance. J’sens un regard posé sur moi, je ne sais pas c’est chelou mais on l’sens quand quelqu’un nous regarde c’était Sarah, elle était terrorisé, effrayé, il y avait de la tristesse, de la haine du dégoût dans son regard. Elle me dit de regarder à ma gauche, je vois Madou.

Madou ? Bon pote à Kamel et une de mes connaissances.

- Moi : Sarah y’a quoi ?!

- Sarah : J’le déteste j’le hais...

Elle commence à pleurer sa s’voit qu’elle est traumatisé, comment une si petite personne peut avoir autant de Haine dans son être, autant de dégoût envers une personne, elle qui n’a jamais détester quelqu’un qui a toujours été droite, pieuse et si gentille. Elle respirait la joie de vivre, elle était heureuse, même dans les pires situations elle nous remontés le moral à tous. Elle qui était si forte, si courageuse, la seule qui n’a pas dérapé depuis la mort de Papa.

Papa qu’est-ce que je dois faire ? Je ne trouve pas les mots pour la réconforter, Papa je souffre, je n’ai pas été là pour eux. Papa s’ils leur arrivent malheur, c’est ma fin.

Papa, elle y repense tous les soirs, tous les soirs je l’entends pleurer. Mais je ne cherche pas à la réconforté, car je ne saurai quoi lui dire à part : « T’inquiète j’vais l’niquer ». Elle ne m’en veut pas, elle sait que ça m’fait du mal cette histoire.

Tout ça à cause de qui ? De moi ! Je suis le seul fautif. J’aurais dût être là, je n’aurais pas dût la laisser sortir ce jour-là. Nawel n’aurait pas dût rentrer dans la cave et m’empêcher de le tué. Salim n’aurait pas dût me séparer de Djalil. C’est bon j’ai compris, ils essayent à tout prix de m’empêcher de venger les miens. Ils veulent me voir souffrir, c’est ça. Ils ont trouvé mon point faible : ma famille !

Mais je ne suis pas faible, je veillerais sur eux quoi qu’il arrive.

- Sarah : Khalil, c’est lui qui me tenait les mains, c’est en partie d’sa faute.

Oh non Sarah c’est moi le coupable, je ne t’ai pas assez bien surveillé, j’étais beaucoup trop occupé à m’vider les couilles et vendre la mort au gens. Sarah j’espère que tu m’pardonneras. Sache que je t’aime même si je ne te le dit pas.

Nawel la prend dans ses bras, je leur dis de rentrer & me dirige vers Madou.

- Moi : Eh vient voir vite fait !

- Madou : Wesh frère, tu date ! Tu donnes plus d’News.

- Moi : T’ose m’appeler frère avec c’que t’a fait !

Son visage se décompose, je voyais dans son regard la peur, la tristesse, la culpabilité. J’ai limite eu de la pitié.

-Madou : Khal’, à la base c’était pas moi, je ne savais même pas que c’était ta sœur. Khal’, wallaye billaye que je ne savais pas que c’était ta sœur. Mais maintenant si tu veux m’buté j’te laisserai. J’le mérite... Je ne dors plus la nuit, je repense à ce qui ce serai passé si Salim ne serait pas arrivés à tant. Je ne savais pas que c’était ta petite sœur, j’ai toujours été honnête avec toi. Khal’ si tu savais comme je regrette...

Entre mes démons et mes anges c’est la guerre, la tentation d’le tué me hante. Sheitan me pousse à aller au bout de mon acte, Sheitan me fait penser qu’après sa mort j’aurais la conscience tranquille alors que non du tout, Allah seul peut ôter la vie à quelqu’un.

Allah pardonne moi j’suis qui pour ne pas pardonné ? Rien, oui je ne suis rien. Le tout puissant pardonne donc moi aussi je suis dans l’obligation de lui pardonné, mais pas maintenant. Je suis trop rancunier quand il s’agit de mes proches.

Je le regard avec dégoût j’crache par terre. Et marche, je ne sais pas où je vais, mais je veux partir loin d’ici. Loin de cette cité qui m’a tant pourri, mais elle m’a fait connaître des personnes qui elles, m’ont tant donné. Je détourne ses HLM et me pose à notre endroit, sur la colline derrière la cité...

& à ma grande surprise je vois : ...........

Les gens parlent de la rue, moi j'y es vecu et j'ai tout perduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant