« On est pas de ceux qui prennent la fuite j’tiens les valeurs de mon père, génération bousillés à 20 piges j’ai mal aux lombaires. – LECK - »
Cette France m’a pourri, m’a fait galérer. Mais elle m’a aussi accueilli et fait connaître des personnes incroyables, des véritables guerriers...
Le lendemain j’avais les yeux cernés, j’avais du mal à les ouvrir, j’avais un énorme poids sur les paupières. J’me lève et me dirige vers la salle de bain, j’avais une sale gueule. Des cernes super foncés, des cheveux super long. Aujourd’hui j’avais décidé d’aller chez l’coiffeur parce que c’était grave. J’prends une douche froide, gelé et j’réfléchissais. J’savais plus quoi faire.
Je m’habille & sort.
J’prends ma voiture et j’me dirige vers l’hôpital. Arrivé là-bas les médecins me dise qu’il n’y a aucune amélioration, qu’il est toujours dans le coma mais qu’il se pourrait qu’il ne se réveille jamais. Après ces paroles j’ai commencé à m’énerver sans savoir pourquoi. Le médecin s’approche de moi et me dit :
- Médecin : Gardez espoir, rien n’est fini.
Ses paroles sont restées gravées dans ma tête. Je ne prends même pas la peine de lui répondre et je me dirige vers le coiffeur. C’était un coiffeur dans une cité voisine. Arrivée là-bas, j’lui dis bonjour. Il me coupe les cheveux et puis au moment de sortir je croise Driss. Lui qui m’accueille avec les bras grands ouverts. Il me sourit de toutes ces dents, automatiquement je souris aussi.
- Driss : Wesh kho ! J’t’ai dit tu m’appelles ! Tu m’boycotte (=Zapper ; oublier) toi !
- Moi : Même pas wallah, j’étais pas ici.
- Driss : Ah bsahtek khouya tu t’es pète en vacance. Même pas tu préviens...
- Moi : Non c’était juste à Marseille, mais bientôt j’me barre à Barcelone sa t’intéresse ?
- Driss : J’suis là gros.
On continu de discuté, il rigolait à fond. Puis il détourne la tête et il perd direct son sourire.
- Moi : Y’a quoi ?
- Driss : Oh j’vais l’enculé !
Il se lève et se dirige vers une meuf accompagné d’un gars. J’le suis, il attrape la fille par le bras et l’emmène vers moi. Driss attrape le gars d’une rare violence et le colle au mur. Il l’étranglait comme un ouf.
- Driss : J’t’ai dit pas ma p’tite sœur fils de lâche ! Enculé d’où t’ose poser tes yeux sur elle ?! J’T’AI DIS PAS DOUNIA ! ENCULER TU LA TOUCHE PAS !
Dounia s’approche d’eux, essaye de tirer Driss mais j’l’attrape et l’emmène un peu plus loin. Elle me regarde effrayé elle pensait peut-être que j’allais lui faire quoi que ce soit mais non.
- Dounia : Tu veux quoi toi ? Laisse-moi les séparer il va l’tuer ! Putain ! Bouge ! Bouge il va l’tuer ! S’il te plait ! Bouge !!
- Moi : Arrête de parler zeubi !
J’avais un mal de crâne atroce, plus elle parlait plus j’faisais des grimaces. Chacune de ses paroles était comme un gros coup d’matraque sur ma tête, comme si chacune de ses paroles étaient faites pour me faire souffrir. J’lui attrape la mâchoire elle arrête enfin. J’la lâche elle me regarde avec de gros yeux. Du genre « Il est chelou lui » J’la calcule pas plus.
- Moi : Tu bouges d’ici tu verras. J’rigole pas !
Elle me regarde choqué, j’la laisse là-bas puis me dirige vers Driss et l’autre gars. Je les sépare le gars était bien amoché, Driss était dans une colère noir. Il pouvait butter tout l’monde. Il se dirige vers sa petite sœur et la chope par les cheveux.
- Driss : J’TAI DIS QUOI MOI ZEUBI ? J’TAI DIS QUOI ? J’PARLE DANS L’VENT MOI !!
- Dounia : Aie ! Tu m’fais mal Driss arrête...
Je prends Driss par le bras et l’emmène loin d’elle, j’le pose et me dirige vers la meuf. Elle était jolie sérieux. Elle avait de long cheveux brun, des yeux noisettes je pense et elle était mâte de peau.
- Moi : Vas-y monte chez toi !
- Dounia : Ouais merci hein.
- Moi : Ouais ouais.
J’la regarde monté en lui faisant signe de se dépêché, une fois qu’elle soit montée je me dirige vers l’endroit où j’ai laissé Driss.
- Driss : Elle est où ?
- Moi : J’lui ai dit d’monter.
- Driss : Si si merci gros !
On discute encore un peu puis je rentre à la cité. Sur le chemin j’croise Maissa, elle était habillée comme un voyou. J’ai explosé d’rire, elle m’a lancé un regard noir. Mais elle m’faisait bien rire celle-là. J’vais capter Amine & Ryad et on s’dirige vers un centre commercial près d’chez nous. Arrivé là-bas j’chercher un bon truc, mais y’avais vraiment rien. J’me suis dirigé vers un magasin Guess. J’cherche quoi m’acheter, puis entre deux rayons j’croise Nawel avec un gars que j’connaissais pas, c’était surement son petit tahane. Y’avais Ryad un peu plus loin, j’attrape Nawel par le bras.
- Tahane : Tu fais quoi là ?! Lâche là avant j’te baise.
- Moi : MDR ! Tu vas baiser qui 3ataye ? Bouge avant j’t’encastre ta tête dans l’rayon enculé va.
- Nawel au tahane : Y’a Ryad putain !! BOUGE DE LA !
Le gars s’en va, Nawel baisse la tête, elle devait surement avoir honte du fait que j’les vu avec son PD.
- Moi : Saha le PD pff !
- Nawel : C’est pas c’que tu cro...
- Moi : J’crois rien du tout zeubi, j’t’ai vu ta race la pute ! J’t’ai vu, tu m’dégoutes putain.
Elle baisse la tête, j’la lâche. Ryad avance vers nous.
- Ryad : Tu fais quoi là toi ?! Tu devais pas être chez ta pote !!
- Nawel : Si elle est là-bas...
- Ryad : J’suis pas né hier zeubi ! Tu crois j’suis con ! T’es partis où Din Yemek ?
- Nawel : Wallah elle est là-bas, suis moi !
- Ryad : Montres là-moi !
- Moi : Ryad vient on s’barre, prends ta petite sœur et ramène la chez toi c’est mieux !
- Ryad : Ouais, vas y viens ta race !!
J’achète quelque chose pour moi et autre chose pour Sarah & Aniss. On sort du magasin et on s’dirige vers la cité. Arrivé là-bas, tout l’monde descend, moi j’rentre chez moi. Arrivée là-bas, j’rejoins Sarah & Aniss.
Sarah elle avait énormément maigrit, c’était hard wallah. Elle avait la peau sur les os, elle mettait que des joggings. Elle prenait plus soin d’elle, c’était un cadavre Starfighu'Allah.
Aniss ? Il vivait sa vie, il était dans son monde. Il collectionnait les meufs, parce que le petit il avait d’la tchatche. Lui aussi avait maigrit.
J’toque à la chambre de Sarah, elle me dit d’entrer. J’rentre et je la vois allongé sur son lit, je lui tend le sachet et m’en vais. J’vais voir Aniss qui pour la première fois était à la maison. Je lui tends le sachet.
- Aniss : C’est quoi ?
- Moi : C’est pour toi !
- Aniss : Ah si si tu gère Khalil ! Merci.
J’sors de la chambre et j’rejoins ma mère dans la cuisine, je la regarde. Elle est magnifique ma mère avec un sourire elle te fait faire le tour du monde...
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