Partie 14

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Bismillah :

« J’ai laissé s’échappé mon seul moyen d’évasion. »

Maintenant tu dois me détester, si tu arrêtes tout ça maintenant je comprendrai. J’ai tout foirée, j’ai fusillé mon propre bonheur, oui mon propre bonheur, Nawel tu étais le signe que j’attendais, t’étais la seul qui peut-être aurait pu me sortir de ce gouffre, me sortir de cette cité, me sortir de ce putain d’endroit qu’à briser tous mes rêves.

Mes yeux sont rouges, je ne peux pas rentrer comme ça. Faut pas que ni Sarah, ni Aniss et ni Nawel me voit comme ça. Je décide de bouger en soirée avec Salim. Mais à cette soirée y’avais Camélia, oui Camélia d’la partie 1O. Dès qu’elle m’a vu, elle à commencer à rire très fort et parler de plus en plus. Mais grosse si tu savais, toi j’tai complètement zappé. Tu m’as fait passer pour le plus gros PD du quartier et j’te l’pardonnerai jamais, ma meuf elle s’était fait pété l’boul par un gars, pas n’importe lequel mon ennemi ge3, et moi j’étais comme une Bite à rien savoir. La roue a tourné.

Cette soirée, si j’aurais pas eu Nawel dans la tête j’l’aurais passé à la bien. Mais j’avais cette putain d’culpabilité qui me rongeait, comme une tumeur au cerveau, ça allé petit à petit.

Ma tête tourne, mon cœur se serre. Ma gorge est sèche, rien aucun son ne sort, comme si mes cordes vocales était glacé tout comme mon cœur, je vois toute ces meufs en chaleur, perdu, qui pour qu’on s’intéresse à elle donne leur fesses.

Camélia s’approche de moi, j’essaye de l’éviter, évité son regard, elle me prend le visage entre ses mains et me regarde dans les yeux. Ces grands yeux marrons foncé, pour ces yeux j’aurais pût tuer. Même si je t’aimais ma fierté m’obligé à ne jamais pardonné, envers toi je ne ressens que de la Haine, de la rage, de la déception, de la pitié... Tu es perdu, il t’a promis la lune et les étoiles, il te parlait de mariage, d’enfant, de bague, de voyage... Ses belles paroles t’on fait rêver, mais maintenant il t’a laissé après t’avoir baisé. Sache qu’il ne t’a jamais respecté. Alors que moi pour toi j’aurais tout fait...

Elle s’assit sur mes genoux et passe sa main dans mes cheveux, elle a une tel emprise sur moi, si je ne serai pas khabat j’l’aurais viré vite fait bien fait, mais là j’en ai pas eu la force. Elle m’a chauffé, elle m’a fait agir. Sheitan me montre toutes ses dents, car avec elle je l’ai fait... Oui je l’ai fait. Je regrette tellement.

J’avais trahi Nawel, oui trahi. Elle qui croyait que j’avais tout stoppé, elle va tomber de haut, de très haut.

J’ai besoin d’réfléchir, comment j’vais faire maintenant. J’la mérite pas, je ne mérite pas sa gentillesse, j’mérite même pas une seule pensée venant d’elle. J’mérite kedal moi, oui kedal, wallou, nada...

Après avoir passé à l’acte, je m’enfuis comme toujours. Je retourne dans ma cave, je regrette tellement.

Dans l’autoroute de la vie, j’ai trop accéléré, j’ai trop couru après ce putain d’oseil, cette putain d’thune qui nous fait vivre au jour d’aujourd’hui, j’ai trop joué avec la vitesse, j’ai été poursuivi par Sheitan qui m’as envoyé la moitié d’son armée : les meufs, j’en ai baisé des tas et j’en suis pas fier, vraiment pas, mais là j’ai fauté...

Les jours passent, Camélia m’harcèle de texto, je n’y réponds d’habitude jusqu’au jour où.

- Camélia : Khalil j’suis enceinte de toi...

Putain d’merde, sayez tous mes espoirs de retourné avec Nawel se sont envolés, putain pourquoi j’l’ai suivi dans cette putain d’chambre, pourquoi j’me suis vidé les couilles, putain pourquoi ?! J’l’assumerai, j’ai eu les couilles pour baisé, alors j’ai les couilles pour assumer. Mon môme va vivre dans de telles circonstances, non putain. Je ne veux pas d’un fils de pute. Non putain pourquoi ? Je l’assumerai.

- Moi : J’l’assumerai t’inquiète pas. Laisse-moi juste du temps.

J’avais besoin d’temps, comment j’vais faire pour l’annoncer à Nawel. J’peux pas, j’vais briser son cœur, j’vais la briser tout court...

J’avance vers son bloc j’lui envoie un message et j’lui dis d’descendre.

- Nawel : Khalil ! Tu dates, ça fait plaisir que t’es pensé à moi.

- Moi : (La tête baissée.) Nawel j’dois t’parler sérieusement. Suis-moi stp.

On se dirige vers ma voiture. Je démarre et je roule, je ne sais pas où je vais mais je veux partir loin d’ici.

- Moi : Putain Nawel, je ne vais pas bien, c’est ma fin c’est fini. J’ai perdu mon seul moyen d’évasion en faisant le fou. Putain Nawel, j’vais devenir PAPA ! Toi & moi c’est impossible. Sa sert plus à rien, dès que tu m’vois, tu trace ton chemin, tu m’regarde même pas. Baisse la tête ou ferme les yeux, fais c’que tu veux mais j’veux plus t’voir. C’est mieux pour toi et pour moi. J’suis désolé Nawel, si tu savais comme je regrette mais le mal est fait sa sert à rien d’se lamenter.

Elle baisse la tête, et la relève. Dans son regard je pouvais lire toute la souffrance, toute la tristesse qu’il l’a submergé, tout cette amour qu’elle m’a donné sans s’attendre à quelque chose, je voyais la déception, la Haine, la rage, le mépris, le dégoût. Elle se retenait, mais elle à verser une larme. Putain cette larme j’l’oublierai jamais, elle était magnifique. Vous devez m’prendre pour un ouf, Putain mais cette pute de larme, m’a fait perdre tous mes moyens, cette larme elle était vraiment sincère.

- Nawel : Khalil, que Dieu m’en soit témoin je n’ai jamais aimé un homme comme je t’aime toi. Mais tu as tout gâcher, Khalil j’y es crut, j’aurais pas dût. Dépose-moi maintenant.

FAITES TOURNEE LA MIFFFFFFFFFFFFF !

Les gens parlent de la rue, moi j'y es vecu et j'ai tout perduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant