Chapitre 13 - Rey

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Je retardais mon rétablissement au maximum en me levant constamment, en ne dormant plus et en ne prenant pas le temps de soigner mes blessures. Je pus tenir 3 jours comme ça mais Kylo Ren s'en rendit vite compte.

Il décida alors de me placer « sous haute surveillance ». Autrement dit, je n'avais plus aucune intimité. Il était constamment là, à me surveiller, à juger mes moindres faits et gestes et à me rappeler de ne pas bouger.
Je n'écoutais que peu.
Un matin, je pris le temps de me lever alors qu'il était sortit récupérer du bois. Une fois debout, je sortis sans pression à l'extérieur du vaisseau.

- Qu'est-ce que tu fais là ?! Aaaaargh ! Tu n'écoutes donc jamais !
- J'avais besoin d'air.

Il s'énerva et s'élança vers moi avec colère. Dans un élan de panique, je tentai de m'écarter mais je trébuchai et tombai sur le sol comme une masse en poussant un hurlement de douleur.

- Je t'avais prévenue...

Je ne souhaitais pas voir la mine fière sur son visage alors je décidai de me relever en restant dos à lui mais je sentis qu'on me soulevai du sol. Il plaça un bras sous mes genoux et l'autre sous mon dos. Son visage était à présent très proche du mien. Trop proche. Ma respiration devint saccadée.

- Tu t'es encore blessée ! Ce n'est pas possible ! Je ne vais rien pouvoir faire de toi !
- Alors relâche moi.
- Ne sois pas ridicule.
- Et ne sois pas cruel. On n'a pas toujours ce que l'on veut dans la vie...

Je sentis sa colère grandir de plus en plus. Il était visiblement très énervé, des flammes dansaient dans ses yeux.
Il s'élança dans le vaisseau, me jeta presque sur le petit matelas d'appoint et ouvrit sa trousse de soins brusquement.
Il s'avança ensuite vers moi, un coton à la main.
Je reculai instinctivement mais il attrapa mon bras valide et me tira vers lui sans ménagement.
Il appuya le coton sur mon front et je sentis des picotements sur ma peau. Je me retins de me plaindre, craignant un trop gros excès de colère.

Son visage se retrouvait, encore une fois, vraiment proche du mien. Je sentais son souffle sur ma peau et ses yeux me transperçaient. Je décidais donc de détourner le regard pendant qu'il désinfectait ma plaie.

- Je te déstabilise.

Il ne s'arrêtait donc jamais d'entrer dans ma tête.

- Non.
- Je le vois bien.
- Tu ne devrais pas.

Reylo... le temps nous le diraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant