Chapitre 27 - Rey

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Le soleil commençait à descendre dans le ciel et nous étions encore en train de faire cet exercice d'entraînement douteux. Je crois que cela durait depuis au moins 4 heures. Sûrement plus. Et je n'arrivais à rien. A chaque fois, il déboulait devant ou derrière moi, me faisant sursauter, et exigeait que je me concentre. Je répétais que j'essayais mais qu'il ne m'aidait pas vraiment. Il ne m'écoutait pas et repartait dans l'autre sens. Et tout se répétait de nouveau. Sans que je n'apprenne quoi que ce soit.

- On pourrait peut-être arrêter, non ?
- Tant que tu n'y arrives pas, on continue.
- Mais donne-moi au moins quelques indications ! N'importe quoi ! Une piste ! Cesse de te comporter en...
- En quoi hein ?
- En toi.

Il me regarda avec un regard qui voulait en dire long.
Il s'approcha dangereusement de moi, je reculai d'un pas mais il attrapa mon poignet et me fixa. Il posa ma main et la sienne sur mon cœur.

- Tu dois contrôler tes émotions, contrôler ta respiration et ton pouls. Tu dois tout contrôler pour y arriver. Si tu sens que tu as le contrôle sur toi même, tu n'auras qu'à vouloir cacher ta Force et ce sera naturel.

Il ne lâcha mon regard et ma main qu'à la fin de son petit discours. J'étais quelque peu déstabilisée par ses paroles et sa proximité.

L'exercice reprit.
Mais cette fois, avant de me lancer dans le petit chemin, je pris le temps de faire le vide dans mon esprit. De respirer calmement. De me détendre. D'avoir le contrôle.

Inspirer, expirer, faire le vide.

Je me sentais connecté à tout ce qui m'entourait : les arbres, l'herbe, les petits animaux, les plus gros... Je me sentais bien, détendu.

Inspirer, expirer, faire le vide.

Lorsque je sentis que j'étais en parfaite harmonie avec la Force, je me concentrai encore plus.

Faire le vide.

Je sentis mon pouls se stabiliser, ma respiration devint silencieuse, calme.

Inspirer, expirer....

Je rouvris mes yeux et me concentrai sur le contrôle que j'avais de moi même. Je me mis alors à avancer dans la direction que Kylo avait pris, doucement, calmement, en gardant le contrôle. Je l'imaginai derrière un arbre et je me répétais mentalement qu'il ne devait pas sentir ma présence. C'était une sorte de mantra.

J'avais le contrôle.

Reylo... le temps nous le diraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant