Chapitre 8 - Rey

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- Ce n'est pas la peine de te débattre Rey. Je sais que tu profiteras de la première occasion pour t'enfuir. Je prends simplement des précautions.
- M'attacher dans une pièce fermée à double tour dans un vaisseau perdu au milieu de nulle part tandis que tu pars je ne sais où c'est une précaution ?!
-Oui. Je reviens vite, je dois seulement trouver un endroit où me procurer du carburant et les pièces perdues à l'atterrissage.

Je levai les yeux au ciel lorsqu'il quitta la pièce et la ferma.
« Ce n'est pas possible ça ! C'est sa passion de m'attacher constamment ! »

Je fis alors le choix de dormir un peu afin de recharger mes batteries pour pouvoir ensuite me détacher et fuir.

Je ne sais pas au bout de combien de temps je m'étais réveillée  mais rien n'avait bougé. Il n'était visiblement pas revenu : je devais agir vite à présent.
Je me détachai de mes entraves de la même manière que tout à l'heure : un jeu d'enfant.
Il me fallait maintenant trouver un moyen d'ouvrir cette satanée porte.

- Allez Rey, ce n'est pas une porte qui va t'arrêter...

Je tentais de me convaincre que je pouvais le faire.
Inspirer, expirer, faire le vide, inspirer, expirer...

- Une simple porte...

Inspirer, expirer...

Je tendis ma main vers la porte d'un geste brusque et entendis les verrous se débloquer un à un.
Je m'élançai vivement vers celle-ci, actionnai la poignet et...

- Oui ! Je l'ai fait !

Je m'élançai à travers le vaisseau et trouvai finalement la sortie.
De l'air...
Il me fallait maintenant courir vite, très vite, vers n'importe quelle direction. Ça n'importait que peu. Il me fallait juste m'éloigner très loin de ce vaisseau et de son propriétaire. Très loin et très vite.

Je me mis à courir, encore et encore courir. Quand je sentis que mes jambes commençaient à me lâcher, je décidai de m'arrêter quelques instants au bord d'un petit cours d'eau.

Mais soudain, une voix me fit sursauter. Une voix que je ne connaissais que trop bien.

- 3 heures et 30 minutes... sans blague Rey, tu n'es pas capable de mieux ?!

Je n'y croyais pas. Je ne voulais pas y croire.

- Qu'est-ce que tu racontes ?! Comment ça 3 heures et 30 minutes ?! Pourquoi je serais capable de « mieux » ?!?!
- Quoi ? Ne me dis pas sincèrement que tu as cru que je te laisserai seule ne serait-ce que 2 minutes sans savoir que tu allais essayer de t'enfuir ?

J'étais bouche-bée.

- Tu y as vraiment cru ?
- Je-
- Bien, c'était ta deuxième leçon.

Il allait me rendre dingue.

Reylo... le temps nous le diraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant