Reylo... le temps nous le dira

Chapitre 32 - Kylo Ren

Un cri perçant me réveilla. J'ouvris les yeux et m'aperçus que la nuit était bien noire et que la pluie avait cessé de tomber. Je me retournai vers Rey et la vit se débattre dans son sommeil en poussant des hurlements atroces.
Je pouvais voir les démons qui la hantaient. Ce cauchemar qui revenait si souvent. Je l'avais déjà ressenti plusieurs fois à travers le lien. Mais là, je pouvais également voir Rey, la vraie Rey, déchirée par la tristesse de voir, encore une fois, ses parents la laisser. Seule.

Je m'approchai d'elle et tentai de la réveiller.

-Rey. Rey !

Instinctivement, je posai ma main sur sa joue. Ses yeux s'ouvrirent alors d'un coup et elle regarda partout autour d'elle, tentant de se remettre dans le monde réel.
Je m'accroupis pour être en face d'elle.

- Eh... calme toi...

Elle me regarda intensément, tentant de remettre ses idées au clair. Cela dura quelques minutes, son regard plongé dans le mien. Puis, un grand sourire s'afficha sur son visage. J'étais dans l'incompréhension la plus totale.

- Qu'est-ce qui te fait sourire comme ca ?
- Toi. Monsieur le Suprême Leader tentant de me réconforter. Tu sais sourire mais en plus... tu as des sentiments... Je suis émue.

Son sourire se faisait taquin. Je ne pus m'empêcher de sourire à mon tour... et de rire. Cela faisait si longtemps.

- Oh ! Et tu sais rire ! Je vais défaillir je crois.

Et pour imager ses paroles, elle se laissa glisser sur le sol en posant sur sa main sur son front.

Ni une ni deux, je la portai, une main sous ses épaules et l'autre sous ses genoux.

- Qu'est-ce que tu fais ?
- Je te jette dehors.
- Quoi ?!
- Tu te moques de moi... alors je te jette dehors. Tout simplement.

Et je commençai à avancer vers la porte.

- Non non non non non ! 

Lorsque j'ouvris la porte du vaisseau, je me rendis compte que je n'avais toujours pas de haut. Le froid me piqua la peau.
Elle s'accrocha à mon cou pour m'empêcher de la détacher de moi.

- OK OK. Mais c'est bien parce que j'ai froid.

Je refermai la porte et elle détendis son emprise sur mon cou.

Je sentais à présent son souffle sur mes lèvres et ses petits yeux me fixer comme deux soleils dans l'obscurité. Je la ressentais tellement fort... cette attirance.

Je sentais son souffle devenir plus rapide. Lentement, je déplaçai ma main sous ses genoux et plaçai ses jambes autour de mes hanches.
Elle ne cessait de me fixer. Je ne pouvais pas détacher mon regard du sien et pourtant il était attiré par ses lèvres.