Chapitre 39 - Rey

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Il était énervé. Je l'avais énervé. Mais tout ce que j'avais dit était vrai. Sa réaction le prouvait d'ailleurs.

Nous étions à présent tous les deux sur le bord du cours d'eau à se regarder en chien de faïence, nos sabres brandis face à nous.
Mais je ne comptais pas m'abaisser devant lui. Je comptais bien dire tout ce que je pensais quitte à ce qu'il soit vraiment en colère.

- Ta réaction ne fait que prouver ce que je dis.
- Tu ferais mieux de te taire Rey. De ranger ton sabre et de te taire, que l'on rentre bien sagement au vaisseau et que l'on oublie ça.
- Non ! Tu m'obliges chaque jour à puiser au fond de moi même, à faire ressortir toutes mes émotions, à ne pas les cacher. Tu dis que je ne dois pas dissimuler ce que je ressens puisque c'est ce qui fait ma Force et que cela ne servirait à rien de le cacher puisque nous nommes liés. Tu dis que cette connexion entre nous est unique et que je dois m'appuyer dessus, la subir, ne pas essayer de la bloquer. Mais toi... toi tu la renies. Tu fais comme si cette connexion ne marchait que dans un seul sens ! Mais sache que je ressens aussi ce que tu ressens, que je vois également ce que tu vois, que je suis dans ta tête et que je vis tes rêves et tes cauchemars au même moment que toi.
- Tu... tu n'as pas le droit.
- Je n'ai pas le droit de quoi ? De te faire voir les choses en face ? La vérité c'est que tu ne sais pas où tu en es. Ta mère te manque mais tu as peur d'être faible. Le côté obscur t'attire mais tu as peur d'y perdre la seule personne de ta famille qu'il te reste ! Tu...
- Ne finis pas cette phrase Rey.
- Tu m'as enlevée pour m'entraîner mais, à présent, tu as peur que cette connexion ne soit plus que ce que tu croyais qu'elle était.

Reylo... le temps nous le diraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant