Chapitre 11.

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Après que le repas aie été servis, et que la soirée ait battu son plein pour Javier et ses invités, pendant que les filles et mois nettoyions les cuisines, je traine dans ma chambre. Après que la soirée se soit terminée, on débarrasse la table sur la terrasse où ils ont manger, alors qu'ils profitent de la piscine que je n'avais jamais vue jusque là. C'est un patio ouvert, avec une terrasse, une grande piscine, un jaccuzzi... 

J'admire les lumières qui illuminent cette belle soirée, et je suis envahie par la tristesse en pensant à nouveau à mes parents, quelque part en train de me chercher... je verrais presque le visage de ma mère en larmes réconfortée par mon père, face aux policiers, ou alors à l'hotel, s'ils y sont encore... Je me sens envahie par la tristesse et je me dépêche de ramasser la pile d'assiette pour filer en cuisine, mais une voix m'arête. 

- Tu voudrais pas venir te détendre un peu vers nous, chica?" 

Je me fige en me redressant, tenant mes assiettes, et me tourne vers l'homme qui a dit ça. C'est un des types assis derrière moi, vers la piscine, fumant cigares sur cigares avec d'autres typiques qui me regardent en souriant, avec un regard pervers. 

Je fronce les sourcils, figée, et me demande si je suis obligée d'accepter, si jamais je refuse, ne risquais-je pas de me faire encore punir par Javier? Mais quand je regarde autour, je ne le vois nulle part, et puis je jete un coup d'oeil vers l'entrée de la maison, où une fille apparait et me tire par le bras pour  me sortir de là:

- Dépêches-toi de ramener les assiettes, toi, on n'a pas de temps à perdre, le Capo ne te l'a pas asser rappelé? ..." Elle me tire dans les couloirs, avec urgence, sans un mot, puis une fois à la cuisine, elle souffle avant de fermer les yeux. "Heureusement que j'étais là, sinon, tu n'aurais pas eu d'autre choix que d'aller lui parler..." 

Je la dévisage, et elle soupire:

- C'est un associé du Capo... Il s'apelle... Juan ou quelque chose comme ça, il me semble. Il est connu ici pour être asser obsédé par les filles que possède le Capo... Il ne se gêne pas pour les toucher, etc, et je crois que Javier ne dit rien parce que c'est un gros associé, alors, fais attention à toi, dis toujours que c'est Javier qui t'a donné ce travail et que tu dois le terminer à temps, il te laissera tranquille... Mais fais attention, Natalia." 

Je hoche la tête et on fait la vaisselle jusqu'à tard dans la nuit, pendant que la musique retentit toujours. Les rires se lèvent encore, et je prie pour ne pas devoir retourner vers la piscine pour croiser ce type seule... 

Après qu'on ai nettoyer la vaisselle et les tables extérieures, on est toutes appelées par Javier dans le patio où ils ont pris l'apéro. On n'a pas le temps de souffler, on fait l'aller-retour piscine-cuisine pour débarrasser puis on court vers la patio où Javier nous attends, l'air impatient.

L'autre type est là aussi, Juan, et il fume encore un autre cigare, avec une fille sur les genoux, mais il me regarde avec un sourire puissant, amusé de notre condition avec ces filles. Il me glace le sang, bien plus que Javier...  

Javier soupire, il est avec sa femme, qui elle est assise sur ses genoux, un cocktail à la main, collée à lui, et les deux me dégoûtent... Javier soupire et regarde les filles qui sont avec moi, et moi:

- Ce soir, j'ai une mission pour vous les filles, une mission vraiment importante..." Il y a d'autres filles qui avaient été enlevées et qui étaient arrivées le même jour que moi ici, et j'aperçois avec surprise la fille qui avait l'air droguée le premier jour où on est arrivées ici... Elle glousse sur les genoux d'un type qui la pelotte sans retenue, et elle glousse, mais son corps a quelques bleus, je le vois, et son visage est marqué par la fatigue, ça je le vois aussi... Je me demande combien de temps elle va tenir ici... 

Captive d'un narcotrafiquantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant