Le lendemain, je suis réveillée par Catarina, et je sors des bras du sommeil pour me lever rapidement. Je sais que nous devons préparer le petit déjeuner pour les hommes de Javier, ou encore, j'en sais rien, leur tenir compagnie pendant qu'ils déjeunent.
Je descends les escaliers rapidement, après m'être habillée avec une robe asser moulante. j'ai même pas fait attention. J'espère arriver à temps pour aider Catarina.
Mais je suis surprise quand je trouve la cuisine vide. Comme je trouve ça bizarre, je me dirige vers le patio extérieur, où je découvre les hommes de Javier attablés à déjà fumer leurs cigares Cubains. Catarina est déjà là, à leur servir leur verre d'alcool.
Ils discutent sérieusement, et je sens que l'ambiance est encore tendue de l'attaque de hier. Javier est assis à la tête de la table, le regard rivé sur son cigare. Sa femme est prêt de lui, à ses côtés, et lui caresse la nuque, mais il la repousse.
Je remarque tout ça en apportant un plats de fruits que j'ai trouvé déjà coupé dans la cuisine. Puis, je remarque que Patricio est là, lui aussi; je passe près de lui et son regard capte rapidement le mien, mais j'évite de lui lancer le moindre regard; ça semble un peu le perturber, il se demande pourquoi je ne le calcule pas, mais je ne dois pas parler aux associés de Javier, pas en sa présence. Pas question de m'attirer le moindre ennui.
Je m'approche lentement, me demandant pourquoi ils n'ont pas demandé notre aide pour le petit déjeuner. Pourquoi ils ont besoin de moi si tout est déjà prêt? D'habitude, une fille suffit à tout préparer et ammener. Ils n'en demandent jamais deux. Je commence à être stressée, surtout que je n'ai encore rien manger.
- Catalina, ma chica, tu peux nous laisser, lance alors avec amusement Patricio en tapant les fesses de cette dernière sans gêne. Je me redresse, prête à la suivre, mais la voix de Javier en personne me retient.
- Natalia, toi, tu restes. Assieds-toi, me dit-il d'une voix grave et sérieuse. Il a l'air contrarié, et je me demande si j'ai fais quelque chose. Est-ce qu'il m'en veut encore pour avoir essayer de m'enfuir l'autre jour? Non, il m'a déjà passer un savon et fais bien comprendre que je ne devais plus refaire un tel truc, et j'ai bien compris...
Je lui obéis et m'assied sur la chaise en fer à côté de lui avec une certaine appréhension, me demandant ce qui se trame.
C'est alors que Catalina revient dans le patio avec un autre plats de truc à manger, et Javier lui demande d'apeller le reste des filles, rapidement. Je ne bouge pas, parce qu'il m'a pas demander de quitter le patio. J'ai le coeur qui bat à cent à l'heure, je suis même pas remise de ce qui s'est passé hier, dios mio j'ai peur de ce qui va arriver aujourd'hui.
- Avec ce qui s'est passé hier, nous sommes tous en danger, ici. Vous aussi, mes chicas, dit alors Javier en tirant sa femme vers lui. Celle-ci parait contrariée, et je n'ose même pas la regarder. "On doit sécuriser quelques trucs mais pour ça, on doit rouler jusqu'à la frontière, le temps qu'ici, ça redevienne sécurisé."
Je suis figée, ne le quittant pas du regard et je comprends qu'on doit partir. Partir? Mon coeur est sur le point d'exploser en entendant ça; mais je suis déjà à des milliers de kilomètres du dernier endroit qui m'était familier, je ne peux pas... C'est pas possible, il peut pas encore nous emmener ailleurs?? J'ai envie de pleurer, j'ai l'impression d'être une marchandise que Javier s'amuser à trimballer à sa guise partout en Colombie.
Combien je donnerais pour retourner en Espagne, revoir mes parents. Je ne cesse de penser à eux, à m'imaginer les rejoindre. Mais j'ai compris depuis bien un moment que pour les rejoindre, il fallait que je me plie à toutes les exigences de Javier et de son cartel, pour espérer la liberté...
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Captive d'un narcotrafiquant
General FictionNatalia Paloma Rosamaria, une jeune espagnole de 18 ans, en vacances avec ses parents en Colombie, rencontre lors d'une soirée dansante un jeune homme sur la piste... Mais alors que la joie est de rigueur, des coups de feu éclatent et c'est la cohu...