Chapitre 34.

120 8 0
                                    

(NDA: Je viens de remarquer le mec a la main dans le calbut sur la photo?? C'est pour me buter ou quoi j'suis cuite xD! Allez bonne lecture les gos)

Le lendemain matin, je me réveille plus tôt pour préparer le petit-déjeuner de Javier et de ses hommes; ils le prennent dans le Patio, mais Abuela ne semble pas être de la partie. Je suis un peu soulagée, et une ambiance détendue flotte au dessus de nous; quand je rejoins les filles dans le cuisine, Catarina chante à tue-tête sous le regard embêté d'un des hommes de Javier. Une autre fille le nargue en lui chantant en pleine face: 

- Quoi? C'est pas interdit de chanter, ici!" Les autres filles rigolent, moi y compris. On sort servir le petit déjeuner dans le patio, et je sens immédiatement le regard de Javier sur moi; je me sens tellement mal à l'aise à cause de sa visite d'hier soir que je n'ose pas le regarder; mais finalement je m'y risque au moment de poser mon plat de fruits coupés sur leur table, et je vois son visage se figer comme de la cire quand il voit mon visage. Est-ce qu'il est en train de changer d'avis, à propos de la mission du jour? 

Je retourne vite dans la cuisine, le coeur battant. Je dois enfouir ses sentiments étranges, et vite, avant que ça devienne incontrôlable. Mais je sens que ça commence à être trop tard. Après le déjeuner de tout le monde, je me prépare rapidement, et les hommes de Javier me demandent expressement de porter une robe sexy et longue; quand je leur dit que j'ai compris, l'un d'eux s'amuse à me mater depuis la porte ouverte de ma chambre, et je lui répète que je vais me changer, et il me dit: 

- ... Te gênes pas pour moi, chiquita." Je le défie du regard, et il finit par se reculer: "Ça va, je rigole, bella, Javier m'a à la bonne, cette semaine." A nouveau, ces paroles m'apprennent que Javier a expressement demander à ses hommes de ne pas m'embêter ou m'importuner. A-t'il demander la même chose pour les autres filles? Je suis complètement perdue. Je termine de me préparer, non sans me parfumer un peu, puis enfile des sandales avec lesquelles je pourrais m'enfuir rapidement si jamais le danger guette. 

Quand je sors de ma chambre, je vois arriver la silhouette de Patricio et je me fige. Il me détaille avec un sourire pervers, et je me recule, mais il me lance:

- Javier te demande. Dépêches-toi." Je ne discute pas et suit le bras droit du Capo jusqu'au bureau de Javier, et quand j'entre, je vois le chef du Cartel, appuyé contre son bureau, essayant de changer son pansement à la poitrine. Mais il semble ne pas vraiment y arriver, ou alors, faire exprès de ne pas y arriver. 

- Natalia, attrapes ce pansement propre, por favor, me demande-t'il, et je m'execute, avant qu'il retire complètement sa chemise. Je sens une chaleur parcourir mon corps, mais je me force à me concentrer sur sa blessure. Pourtant, mes yeux parcourent furtivement le torse de Javier, marqué par les cicatrices de ses blessures passées, et des tatouages racontant son histoire. 

Une envie étrange me prends mais je me retiens; je me vois glisser le bout de mes doigts sur ses tatouages, mais je sers le pansement dans mes mains pour m'en interdire. 

Ne pas le toucher tant qu'il ne me le dis pas. 

Je m'approche quand il a finit de se nettoyer la blessure, et pose la pansement, appuie pour bien le coller, et je sens le souffle de Javier dans mes cheveux. Je n'oublie pas que c'était dans cette même position que Javier et moi nous sommes embrassés la première fois. Mon coeur bat tellement vite, j'aimerais disparaitre. 

"Je sais que pour toi je suis le pire des monstres, mais s'il te plaît, donne-moi une chance de me rattraper. Laisse-moi te montrer qui je suis vraiment. Je te promets que je ne te décevrai plus jamais." Ces paroles de Javier me reviennent en tête, la fois où je l'avais embrassé comme une idiote, dans ce même bureau. Si je lui laisse une chance, alors plus jamais il ne me décevra. Et c'est moi qui l'ai déçu et trahi, à la place. Je vois dans son regard que ça l'affecte. 

Captive d'un narcotrafiquantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant