Au coeur du danger

Chapitre 3...

* PDV de Tanya * 
J'arrive dans mon petit appartement de Little Italy dans le sud de Manhattan en fin de soirée après cette journée avec elle, un bâtiment qui appartient à ma famille depuis des décennies mais qui contrairement à moi qui est pris la voie de la médecine eux tiennent principalement le restaurant qui occupe tout le rez de chaussée et le sous sol de l'immeuble.

- Cariño tu es enfin rentrée.
- Maman tu n'es pas obligée de m'attendre jusqu'à ce que je rentre.
- Si mi figlia, je ne peux pas m'en empêcher les rues ne sont pas sur dehors pour une jeune fille comme toi.

Elle abusera toujours depuis petite je pense qu'elle me fait confiance jusqu'à ce que je me rende compte qu'un ou plusieurs de mes cousins me suivent discrètement. 

- On est en plein Manhattan et tout le monde me connait dans le quartier, je ne peux pas faire un pas de travers que tu es déjà au courant de ce qu'il s'est passé avant même que je sois rentrée. Personne ne peux me faire du mal tu le sais et puis les cousins me surveillent quand je rentre de l'hôpital je le sais, seulement je suis allée chez Gaby hier...
- Oui et en boite aussi. 

Je lève les yeux au ciel de la voir au courant de ça aussi ce qui me vaut une bonne tape derrière la tête, elle ne changera jamais. 

- Qu'est ce que je disais tes espions m'ont encore surveillés. 
- Seulement jusqu'à ce que tu rentres en boite mais là bas il n'y aura personne pour t'aider et te surveiller tu seras seule.
- Je ne vais pas non plus au bout du monde et puis vous viendrez me voir en Italie non ??

Ma mère me prend dans ses bras en ronchonnant mais elle est tout de même heureuse de me voir concrétiser un rêve d'enfant. Depuis toute petite j'ai été passionnée par la médecine, les facultés intellectuelles ont suivit pour mon plus grand bonheur dans cette voie si dur d'accès. Quel honneur pour ma famille de voir la petite dernière à cette époque sortir à seulement quinze ans avec le bac en poche, entrée en faculté de médecine et réussir le tout haut la main près de dix ans plus tard. La chirurgie ne me plaisait pas mais je ne regrette pas d'avoir fait ces deux ans de spécialisation pour devenir médecin urgentiste.

Mon rêve était d'ouvrir un cabinet de médecin généraliste comme mon oncle c'est grâce à lui que mes efforts ont été payants, il m'a toujours soutenue et encouragée dans mes démarches alors que certains membres de ma famille comme ma tante me disait que je ne réussirait jamais. La tête qu'elle a fait quand je lui ai mis mon diplôme sous le nez restera un jour à jamais gravé dans ma mémoire, je n'ai jamais aussi rit de ma vie. Ma mère me donne un de ses fameux repas maison pour que je n'ai pas a cuisiner ce soir mais je me doute qu'il doit juste rester un verre et des couverts sinon tout le reste a disparu. Je l'embrasse avant de monter chez moi au premier étage en pensant a cette nouvelle vie, mon oncle est décédé il y a près de trois mois déjà et il m'a légué son cabinet dans les quartiers sud de Florence. 

Bien que la tristesse de l'avoir perdu était grande j'ai eu du mal a accepté cette part de mon héritage seulement il savait que c'était mon rêve et que je le rendrais fier alors la joie est revenue et j'étais fière a mon tour qu'il pense à moi pour reprendre le flambeau. Bon certes Manhattan-Florence ce n'est pas la porte à côté mais ayant été baignée dans l'Italien toute ma vie je ne suis pas vraiment dépaysé de partir là-bas. J'ai donc entreprit de quitter mon emploi à l'hôpital sachant que j'aurais un préavis obligatoire a respecter, de m'offrir quelques semaines de vacances au soleil cet été avant de reprendre ce cabinet espérant que je ne décevrais pas mon oncle de là ou il est.

- Heureuse d'être enfin chez soi.

La seule personne qui me répond c'est Rouky mon chat qui se met à miauler pour que je le nourrisse il n'a pas du apprécier être à la diète hier soir, aussi noir que la nuit je l'ai depuis deux ans déjà et bien que cette boule de poil ne soit pas gentil avec tout le monde au moins moi il m'adore. Je lui donne sa ration alors que je fais réchauffer mon plat puis m'installe dans mon canapé devant une veille série des années 2000. Ça fera l'affaire pour ce soir au moins...