Chapitre 24...

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* PDV de Tanya * 
Interdite je ne peux plus faire le moindre mouvement alors que sa prise sur mon menton se fait de plus en plus forte. 

- Est ce que je suis assez clair Tanya ?!
- C'est limpide. 
- Bien. 

Il relâche sa prise et attrape ma main pour remonter à l'étage supérieur sans un mot mais je me détache de son emprise en voyant qu'il y a tout de même quelques blessés grave de leur côté. 

- Fait au plus urgent pour le moment peu de mes hommes ont été touchés par rapport aux leurs et quelqu'un te dira si la personne est a soigné ou non.
- Tout le monde a le droit d'être soigné alors... 
- Pas ceux qui vont mourir ce soir. 

Dans ce cas là c'est sur c'est un peu ridicule de soigner des personnes qui vont mourir, avec les conditions que j'ai ici il faut savoir faire au mieux mais heureusement il n'y a que des plaies relativement superficielles. 

- Fait attention a ne pas abimer mes tatouages, cela serait tellement dommage d'abîmer de tels chef d'oeuvre.
- Ton patron avait bien plus de plaies que ça et j'ai fait comme j'ai pu, son corps n'est pas si abimé et mes sutures sont a peine visible. Je suis douée de mes mains pour les sutures alors ne t'inquiète pas pour ton petit tatouage je ne vais pas lui faire de mal. 
- Je ne regarde pas le corps de mon patron ni l'explore de mes mains je te laisse le loisir de le faire bella. 

Je souris en terminant ma dernière boucle, c'est Gaby qui m'a appris à faire des sutures pour ne laisser qu'une fine cicatrice. Avoir une amie qui est chirurgienne cardiothoracique aide tout de même beaucoup pour apprendre. 

- Ne la terrorise pas Livio ou tu ne pourras plus jamais regarder tes tatouages en face sans louché. 
- Le grand méchant loup protège su piccola peccora que c'est mignon. 
- Exactement alors ne fait pas de vagues tu m'as compris sinon ce n'est pas une suture qu'elle va devoir faire mais quelques centaines. 
- Oui patron je laisse la patronne tranquille. 
- Oh non je ne suis pas... 

Je ne peux dire un mot de plus en le voyant entrer dans mon champ de vision toujours autant recouvert de sang, il ne sait ce que c'est qu'une douche ou quoi ?? 

- Tu fais peur à la demoiselle en était recouvert d'hémoglobine Lorenzo. 
- C'est l'homme que je suis et avoir pris une douche n'a pas aidé avec ce que j'ai fait juste après. 
- Oh je vois que l'on a juste a faire le ménage alors. 
- C'est terminé je vais aller aidé une autre personne. 
- Monte dans mes appartements il n'y a plus personne à soigner ce soir. 

Je m'arrête en enlevant mes gants en comprenant le sens de sa phrase, depuis que je le connais jamais je ne suis entrée dans ses appartements, je n'ai même pas accès à l'aile qui lui ai réservé. C'est lui qui venait dans ma chambre mais à aucun moment l'inverse s'est un jour produit. Mes jambes avancent toutes seules lorsqu'il me montre d'un geste de tête la direction a suivre, peu rassurée quand le bruit ambiant diminue de plus en plus autour de moi au fur et à mesure que je monte les marches pour rejoindre sa chambre.

C'est quand j'arrive devant les deux portes que j'hésite réellement à les franchir, surtout quand les mots qu'il m'a dit tout à l'heure me reviennent en mémoire. Après quelques minutes je prends enfin mon courage a deux mains et passe les portes, je tombe sur un univers très sombre et bizarrement cela ne m'étonne pas du tout de lui. J'avance pas à pas dans ce salon avant d'apercevoir ce lit gigantesque trôné au milieu de la pièce, je glisse mes doigts sur les draps en souriant. 

- Je ne fais peut être pas autant d'effort que tu le crois mais ceci est un pas énorme pour moi, la dernière qui est entrée ici a finit avec une balle entre les deux yeux. 

Au coeur du dangerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant