Chapitre 39...

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* PDV de Tanya *

Je n'arrive pas a croire ce que j'entends, j'étais persuadé pendant des semaines qu'un pervers venait chez moi sans que je ne puisse le voir j'ai même failli croire aux fantômes pour expliquer ce que je sentais et voyais. Mais en réalité il ne s'agissait que de lui... 

- Je sais que j'ai des erreurs à mon actif, que j'aurais du rester avec toi, que j'aurais du te protéger plus mais j'étais en colère pour une chose finalement qui n'a jamais existé qui n'est jamais arrivé. J'ai voulu me persuadé que tu étais comme les autres, que tu ne serais qu'un passage dans ma vie mais tu es continuellement dans mon esprit.

Je baisse la tête en sachant qu'il a raison sur ce point, j'ai aussi cru ça pendant des mois avant que mon père arrive a faire cracher le morceau à ce médecin qu'il retenait dans sa cave. Je n'en suis pas revenu que ce ne soit qu'un plan tordu pour que l'on se sépare avec Lorenzo et je dois dire que ça a très bien fonctionner, bien plus que je ne l'aurais cru. 

- Tout cela faisait partit du plan de cet enflure pour me détruire je le sais maintenant, il me savait attaché a toi assez pour que ta chute soit aussi la mienne. Et bien sur ce dernier coup lui aurait suffit pour qu'il m'achève, la seule chose qu'il n'avait pas prévu c'est que je ne sois pas assez stupide pour le laisser partir trop énervé et affecté par ces événements. 
- Lorenzo... 

Je mords ma lèvre ne sachant pas comment finir ma phrase, je ne sais pas quoi dire. 

- Tanya je refuse de te laisser seule avec mon enfant surtout que je sais que quelqu'un est en train de marcher sur mes plates bandes depuis quelques temps déjà.

Je redresse la tête a ces mots comment ça ses plates bandes ??

Il est vraiment en train de me parler de Paco là ou je rêve ?? 

- Je ne suis pas sur de comprendre.
- Pitié ne fait pas celle qui ne comprends pas je te surveille depuis des mois et bien que je ne voulais pas savoir tout en détails quand j'étais énervé, savoir que tu allais bien était suffisant pour ne pas que je ratisse ta vie au peigne fin. Mais depuis deux ou trois jours je sais tout.
- Vraiment tout ??

Son regard se braque dans le mien et je frissonne de peur de le voir comme ça, je n'ai jamais aimé quand son regard devenait aussi froid que la glace au point de me retrouver pétrifié sur place. J'essaye de respirer mais je sens que l'air passe difficilement la seule chose que j'espère c'est qu'il n'est pas sérieusement en train de me faire une crise de jalousie ??

- Tout sur tout, tes habitudes, tes sorties, tes goûts et même la couleur des meubles que tu as choisit pour sa chambre. Tu ne peux rien me cacher mais surtout en ce qui concerne ce Paco à la noix.

Je finis de sécher mes larmes en soufflant longuement, il n'est pas possible il y a tellement de chose à dire et monsieur a juste peur que son égo soit touché et entaché par un autre homme que lui. Je n'arrive pas à y croire... 

- Sors de chez moi Lorenzo.
- Pas avant que tu...
- DEHORS !!!

Des pas dans l'escalier me font comprendre que les deux ont aussi terminé mais je ne veux plus le voir aujourd'hui. Il a dit ce qu'il avait à dire mais je ne veux pas en savoir plus, je ne veux pas me mettre en colère à cause de mon bébé alors autant s'arrêter maintenant sinon je vais accoucher dans moins de deux heures. Gaby s'approche de moi les joues en feu et je me demande ce qu'elle a fait avec Livio à l'étage mais pour le moment je souhaite seulement qu'elle les fasse partir.

Au coeur du dangerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant