Chapitre 12...

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* PDV de Tanya * 
Je me réveille en entendant mon téléphone vibrer sur le vol, je respire un grand coup et me penche seulement je raccroche en voyant la tête de Gaby sur l'écran. Je ne suis pas assez réveillée pour lui parler, faut aussi qu'elle se souvienne que l'on a plus le même créneau horaire ce n'est pas parce que chez elle il va être minuit qu'elle a le doit de me réveiller aux aurores. M'étirant dans ce lit en sachant que je ne pourrais pas me rendormir dans tout les cas c'est quand je sens une main sur ma hanche que les évènements de la veille remonte à mon cerveau légèrement martelé, ne me dites pas que j'ai fait ce à quoi je pense. Ne me dites pas que j'ai été à ce point stupide pour faire ce que j'ai dit que je ne devais absolument pas faire ?? 

Je me redresse doucement en tirant sur le drap pour voir que cet homme est bien dans le même lit que moi aussi nu que je le suis, bon les souvenirs de ce corps contre le mien ne sont clairement pas des rêves érotique tout droit sortis de mon imagination. Oh bordel j'ai couché avec le patron de la mafia italienne et si mes souvenirs ne me trompent pas, on ne l'a pas fait qu'une fois. Bravo Tanya applaudit toi pour cette connerie de taille...

Je récupère mes vêtements éparpillés dans la pièce sans retrouvé ma culotte et mon top qui sont en lambeaux sur le parquet à côté du bureau, j'étais à ce point déchirée hier soir pour ne pas réussir a enlever mon haut sans le détruire ?? 

Soufflant en faisant les cent pas sans faire de bruit je me demande comment je vais sortir d'ici avant de voir ce qui pourrais faire mon bonheur. Habillé de mon pantalon et de sa chemise je quitte la pièce sur la pointe des pieds mes talons à la main pour ne pas se taper ce moment gênant du réveil après une nuit pas du tout prévu. Je referme la porte le plus doucement possible avant qu'il ne se réveille mais une fois dans le couloir j'essaye de sortir d'ici quand une voix derrière moi me fait sursauter de peur. 

- Généralement c'est lui qui vire la femme pas elle qui s'enfuit aux premières lueurs de l'aube. 

Je fais volte face pour voir cet homme, Livio, juste derrière moi les bras croisés en souriant. A en voir son état monsieur reviens de la salle de sport mais pourquoi il ne me laisse pas tranquille, c'est pourtant clair ce que j'essaye de faire. Non ?? 

- Je dois aller travailler, j'ai des patients qui ne vont pas tarder à arrivé et il faut que je sois prête a les recevoir. Je ne peux pas rester, vous m'excuserez auprès de lui de ma subite fuite ce matin.
- Et vous pensez que mon patron va accepter cela sans rien dire ?? 
- Qu'il l'accepte ou non ce n'est pas mon problème, lui comme moi je me doute que ce n'est l'histoire que d'une nuit. 

Je le salue et finis par descendre l'escalier sur ma droite, en bas de celui ci je remets mes talons avant de sortir de cet endroit. Le soleil est à peine levé, le froid passe a travers ma chemise mais je dois me dépêcher de rentrer chez moi. Une fois dans mon salon, je pense à nourrir Rouky avant de monter dans ma salle de bain pour prendre une bonne douche brûlante. Sous l'eau chaude je passe mes mains dans mes cheveux en fermant les yeux mais des flashs érotiques me reviennent en mémoire me laissant pantelante sous ma douche. Bon sang quelle nuit enivrante... 

Je me reprends quand les sensations commencent à revenir, je ne dois pas me bercé d'illusion sur ce qu'il s'est passé et m'habille pour commencer ma journée. Patient après patient ma journée défile sans que je ne la vois surtout que j'ai du rattraper mon interruption brusque en plein milieu de journée. Je souffle en sachant qu'il ne me reste qu'une patiente et pourtant après cette nuit je pensais que ma journée aurait été extrêmement longue mais je ne l'ai pas vu passer tellement j'ai été occupée. 

- Au revoir Docteur. 
- Au revoir petite Gaïa et surtout pense bien à prendre tes médicaments. 
- Oui promis. 

Je laisse la petite fille avec sa mère quitter mon cabinet, je referme la porte à clef puis rejoins mon domicile. Seulement quand j'arrive dans mon salon l'ambiance n'est pas la même que d'habitude, il y a quelque chose de différent que je ne comprends pas. Je regarde tout autour de moi cherchant ce qu'il pourrait y avoir de changer sans savoir ce qu'il y a. Un cri passe la barrière de mes lèvres quand la sonnette retentit dans mon salon, bon sang je dois absolument me calmer je vais finir par devenir folle ou avoir une crise cardiaque avec tout ce bordel. J'ouvre la porte mais fronce les sourcils en voyant encore et toujours les deux mêmes policiers devant chez moi, non mais là ce n'est plus possible c'est du harcèlement... 

Au coeur du dangerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant