Chapitre 13...

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* PDV de Tanya * 
Assise sur ce lit depuis des heures je ne bouge pas et repasse l'intégralité de ses mots un à un pour être sur de ne pas avoir rêver de ce qu'il s'est passé aujourd'hui. Autant il m'a fait passé une nuit exceptionnelle, autant entendre que c'était une erreur fait tout de même mal à mon amour propre. Je relève les yeux quand la porte se déverrouille et qu'il entre comme si rien ne s'était passé, je ne le quitte pas des yeux en serrant les dents alors qu'il s'arrête devant le lit ou je me trouve. Je n'arrive toujours pas à croire que cet enfoiré m'a kidnappé et enfermé dans cette chambre en l'espace de quelques heures. 

- Tu es calmé ??
- J'ai l'air calme ?? 

A l'extérieur peut être mais à l'intérieur c'est le Vésuve.

- Plutôt dans une fureur sans précédent mais tu m'expliqueras pourquoi autour de notre diner, suis moi.
- Qui te dit que j'ai faim ou même que j'ai envie de partager mon repas avec toi ?? 
- Je te conseille de ne pas m'énervé Tanya tu risquerais de le regretter fortement, donc soit tu te lèves et tu manges avec moi soit tu n'auras rien. 

Le fait d'entendre mon prénom sortir de sa bouche me provoque d'innombrables frissons mais je dois me reprendre et ne pas me laisser avoir par cet homme, étant raisonnable je me lève et remets mes chaussures. Je passe devant lui sans même le prendre en compte et me dirige vers le bout du couloir, je n'ai pas le temps de l'atteindre que je suis retenu par un bras qui s'enroule autour de mes hanches. 

- Ne me mets pas plus en colère que je ne le suis Tanya.
- Pourquoi je suis déjà une erreur qu'est ce que je pourrais craindre de plus ?? 
- Beaucoup alors calme toi. 
- Si tu voulais me tuer tu l'aurais déjà fait et pour une raison que je ne comprends pas je suis devenu une cible mais je refuses de t'écouter un peu plus. 

Je me défais de sa prise et poursuit mon chemin pour sortir d'ici le plus vite possible, hors de question que je reste une minute de plus dans cette maison. Mais une fois dehors je remarque que je suis dans une immense propriété sans sortie apparente, c'est bien ma vaine tient. 

- Si vous êtes là c'est que visiblement il n'a pas réussi a garder sa colère ou vous la votre. 

Je me tourne pour voir que cet homme dénommé Livio est posé sur une rembarde avec une cigarette à la main. 

- Laissez moi partir cela devient ridicule de me garder ici. 
- Sans l'autorisation du patron, vous ne sortirez pas d'ici. Pour votre sécurité vous vous devez de rester dans cette maison pour au moins quelques jours. 

Je m'assois sur une marche en comprenant que je suis réellement coincé dans cette maison, c'est un cauchemar. Finalement j'aurais du appeler une ambulance ce jour là, je n'aurais pas été dans une merde pareille. 

- Je pensais pourtant que vous aviez passé un bon moment, vos cris ont été très divertissants.

Je redresse la tête vers cet homme sans comprendre, je ne suis pas si expressive que ça alors on ne doit pas m'entendre de si loin. 

- Soit il a couché avec quelqu'un d'autre après moi soit vous vous trompez. 
- Il a passé sa nuit qu'avec vous mais je voulais venir le voir, je me suis approcher de la porte je n'ai pas toqué en vous entendant gémir et l'entendre grogner de plaisir. 
- J'ai appris récemment que j'ai été seule a prendre du plaisir ce soir là, je n'ai été qu'une erreur parmi tant d'autre pour votre patron qu'il a du commettre dans sa vie, alors rester dans la même pièce que lui devient tout simplement insupportable. En sécurité ou non je préfère être loin d'ici qu'à ses côtés, c'est clair cette fois ci ?? 

Au coeur du dangerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant