Chapitre 5...

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* PDV de Lorenzo *
Assis à mon bureau je gère les dernières informations que l'on vient de recevoir, ce n'est pas catastrophique mais ce n'est pas non plus de bonne nouvelle. Il va falloir que l'on s'en occupe sérieusement si on veut éviter les débordements dans les prochaines semaines. 

- Patron sérieusement ce n'est pas une bonne idée.

Je lève les yeux au ciel en l'entendant dire ça, un peu plus et monsieur se prendrait pour mon père. Aux dernières nouvelles c'est moi qui donne les ordres et pas l'inverse... 

- Je me fiche de ce que tu penses Diego, je n'ai pas besoin de ton approbation pour sortir.

Je charge mon arme sans le regarder avant de finir mon whisky d'une traite, il ne me fera pas changer d'avis. Personne ne le peux de toute façon, si j'ai décidé de sortir ce n'est pas eux qui vont m'en empêcher...

- Tu sais que...

Il s'arrête en voyant mon regard braquer sur lui, aux dernières nouvelle je suis celui qui donne les ordres pas celui qui les subit.

- Dois-je te rappeler qui je suis Diego ?? 
- Bien sur que non mais tu as lu comme moi le dernier rapport, les agressions sur nos hommes sont de plus nombreuses et nous sommes obligés de prendre des mesures pour ne pas qu'ils gagnent un peu plus de terrain. 
- C'est ce que j'ai cru comprendre. 

De toute façon tout cela va bientôt cessé, je lui ai laissé plus d'une chance pour qu'il se rende mais il dépasse les bornes de plus en plus. Même si dans tout les cas il ne s'en sortira pas vivant après ce qu'il a fait, je me dois de l'arrêter sinon les pertes humaines vont être monumentales. 

- Les rues de sont pas sur en ce moment les menaces pleuvent et tu te balades comme une jeune pucelle en détresse. Je ne viendrais te sauver les fesses tu sais ?? 

Je ris en voyant mon bras droit arrivé comme si de rien n'était en triant quelques lettres, Livio est l'antipode du mafieux de base. Fin comme une planche avec juste les muscles qu'il faut bien sur, une paire de lunettes sur le nez il est celui qui a vraiment fait des études poussés dans le clan. Mais comme toute belle histoire il doit y avoir un hic quelque part, ce n'est pas le mafieux que l'on pense il est bien pire.

Si on dit qu'il ne faut jamais chercher des problèmes avec le patron est vrai, se trouver entre les mains de mon second en chef est encore pire je le garantis. Je sais qui je suis, l'homme que je suis devenu après toutes ces années mais bien que mon sadisme est élevé jamais je ne voudrais me retrouver entre ses mains. Pour l'avoir déjà vu à l'oeuvre quand sa petite soeur a été tuée et qu'il a trouvé son meurtrier je peux dire que j'en ai presque eu peur. Mais ça bien sur jamais je ne l'avouerai même pas sous la torture... 

- Dit donc mon cher Livio qui décide ici ??

Il relève sa tête, me regardant par dessus ses lunettes de vue comme pour réfléchir à la question, cet air nonchalant va lui valoir quelques coups un jour. Je le connais depuis des années et franchement j'espère qu'un jour il trouvera une femme qui arrivera à le mettre sur le droit chemin même si je la plains sincèrement d'avance.

- Aux dernières nouvelles je dirais plus ton magnum à ta ceinture mais j'avoue que celui qui tire tient un rôle important dans l'équation. Donc la jeune pucelle en face de moi est celle qui commande.

Je lève les yeux au ciel une nouvelle fois, je ne sais décemment pas pourquoi il adore m'appeler comme ça. Ce n'est pas comme si j'étais un jeune puceau tout droit sortit des jupons de sa mère, j'ai eu plus de relation que lui dans ma courte vie. Mais il est bien le seul a pouvoir être aussi amical, qu'un autre essaye de le faire et il mourra avant même de finir sa phrase. Livio est un ami mais je le considère aussi comme un frère, le connaissant depuis que je suis petit nous avons rapidement été inséparable. 

Au coeur du dangerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant