Au coeur du danger

Chapitre 38...

* PDV de Lorenzo * 
Je n'ai pas le temps de dire quoique ce soit qu'elle est tirée en arrière et que la porte nous est refermée au nez, le bruit caractéristique d'un verrou est entendu et je comprends facilement que nous ne sommes pas les bienvenue.

- Elle a accouchée ?? 
- Pas d'après mes dernières informations. 
- Alors qu'est ce qu'elle faisait avec cette bouteille d'alcool ?? 

J'aimerai bien le savoir aussi Livio mais je n'ai pas reconnu la voix qui était derrière elle, je ne saurais dire si elle était féminine ou masculine tant j'étais absorbé par la femme devant moi. Je suis même restée centrée sur son visage alors que j'aurais pu la voir pour la première fois enceinte avec un ventre rond... 

- Qui était avec elle ?? 
- Une femme je dirais comme un homme avec une vois efféminé je ne sais pas. 

Agacé par si peu de réponse je m'acharne sur la sonnette avant qu'une voix d'interphone que je reconnais cette fois ci me réponde. 

- Vous n'êtes pas les bienvenue ici, il n'y a rien a voir alors au revoir et surtout pas à bientôt. 

Je sens la respiration de mon bras doit se bloquer avant qu'il ne passe devant moi pour s'approcher de cet interphone avec une voix rauque dont je ne le pensais pas capable, cette femme lui fait indéniablement quelque chose. 

- Ouvre moi cara, tu sais très bien qu'avec ou sans votre consentement nous entrerons dans cette maison. 
- Appelle moi une fois de plus cara et je t'arrache ce qui te sers à te reproduire cabrón. 

 Ses poings se serrent et je l'attrape par le bras pour que l'on recule et passe par derrière, si elles ne veulent pas ouvrir nous allons trouver un autre moyen d'entrer. Je vois les rideaux bougés et nous faisons minent de partir avant de nous faufiler vers ce passage que je n'ai pas emprunter depuis des mois déjà mais reste surpris de voir l'entrée scellée par plusieurs cadenas. 

- Et bien je vois que madame a pris ses précautions mais elle ne pense pas quand même que ce ne sont que quelques cadenas et des chaînes qui vont nous retenir non ?? 
- Il faut croire que si, va chercher la pince. 

Au bout d'une heure les chaînes ne sont plus qu'un vague souvenir et nous pouvons enfin rejoindre cette maison, seulement quand je tombe sur un mur de béton je comprends qu'elle a été bien plus intelligente que je ne l'aurais cru.  

- On ne sait pas combien d'épaisseur il fait, on pourrait mettre des jours à le percer. 
- Je sais c'est bien pour ça que je réfléchis à une autre option. 
- Le jardin ?? 
- Non on va repassé par l'entrée, ne sonne pas mais crochète la serrure sans te faire repérer cette nuit et fait une copie des clefs. Nous reviendrons demain matin, je ne veux pas la faire stresser plus qu'elle ne doit l'être en ce moment.
- D'accord. 

Je jure dans ce tunnel avant de faire demi tour et de quitter le quartier sans que l'on ne me voit, il faut avouer que déambuler dans les rues de Florence est bien plus agréable depuis que je suis le seul a régir cette ville mais surtout ce pays. Je retourne au club ou m'attends toujours cette femme et elle se lève d'un bond quand j'entre dans la pièce. 

- Pourquoi avez vous besoin d'aller à Dinam ?? 
- Je dois trouver un certain Jafar Hizam et c'est personnel, je ne vous en dirais pas plus. Seulement je sais que ce n'est pas si d'entrer dans le pays et je n'ai pas de case "rencontre" dans leur foutu questionnaire. 
- Pour les informations que vous m'avez donné je vais vous aidé mais je ne vous ferez pas entrer directement dans le pays alors j'espère pour vous que vous avez de bonne chaussure de marche. 
- Ou est ce que... 
- Dans le désert au plus proche de la frontière mais le seul moyen que vous rencontriez Jafar directement est par ici.