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Hey les chaussettes !

C'est peut-être pas une heure pour poster mais je m'en bats les steaks ptdr.

J'ai écrit ce chapitre hier après-midi chez mes parents sauf que dans notre cambrousse où on capte pas super bien d'habitude, y avait pas du tout internet puisque des petits cons ont volé les câbles. Bref du coup je pouvais pas poster et ça m'a frustré donc maintenant que je suis de retour chez moi, voici le chapitre tant attendu (enfin j'espère ptdrr ).

Ensuite les publications vont reprendre leur rythme ( mercredi et dimanche ). Mais je ne sais pas si je vais réussir à le maintenir longtemps. Parce que quand je vous dis que les chapitres sont tous écrits, ce ne sont que des premiers jets. Ce qui veut dire qu'ils nécessitent tous une correction de plus ou moins grande envergure. Donc je ne sais pas si j'aurais réellement le temps de poster deux chapitres par semaine. Il se peut que je n'en poste plus qu'un le mercredi. Je verrai bien. 

Bref ! Bonne lecture mes chaussettes et merci d'avoir patienté !

L'archiduchesse

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 25 mars - Paris, 16e arrondissement

Il était tard dans la nuit quand le téléphone sonna chez Janson. Il faisait nuit noire sur Paris et la lueur de la grande ville filtrait à travers ses rideaux. La grande baie vitrée de sa chambre amenait directement la lumière sur son lit. Un grand lit désespérément vide de compagnie aux draps trop propres et trop blancs dans une pièce trop vide. Les grands murs blancs de la chambre dépouillés de leurs tableaux ou autre apparats faisaient peine à voir. Ils semblaient tout vides, presque peinés et il foutaient le bourdon à Janson. Le propriétaire des lieux fixait les moulures du plafond de ses yeux rouges aux pupilles dilatées par la drogue. Il ne dormait pas. Il ne dormait plus depuis des jours. Son appartement vide de ses joyaux le rendait malade de chagrin. Il en était réduit à se sentir étouffer dans ce décor vide, la peine et la solitude le prenant à la gorge. Il détestait sa vie. Il avait tout raté. Son entreprise faisait faillite, il était seul, désespérément seul et même son appartement vide et froid semblait ne pas vouloir de lui. Alors il restait allongé dans son lit à fixer le plafond et à tortiller ces foutus draps blancs. Il détestait tout, tout le monde et la rage se mêlait à la tristesse et formaient ensemble une boule obstruant sa gorge.

La sonnerie du téléphone se mêla aux bruits de la grande ville. Le monde dehors bougeait sans lui. Même la nuit, la capitale restait une véritable fourmilière. Les gens travaillaient, faisaient la fête ou restaient simplement éveillés pour profiter de l'ambiance nocturne particulière. Il y avait du mouvement, des gens qui courent en riant, d'autres qui s'activent et d'autres qui sourient. Et lui, il était allongé dans ses draps blancs, dans un lit trop grand, trop froid, dans un appartement trop vide qui reflétait trop son échec.

Et la sonnerie du téléphone continuait de résonner dans l'appartement augmentant cette impression de vide et d'échec. L'écho était infernal. Janson resserra un peu plus sa prise sur les draps, ses jointures blanchissant. Il grinçait des dents. Ses yeux le brûlaient trop. Ce n'était pas à cause de la drogue. Enfin, pas seulement. Il y avait de l'eau dans ses yeux. Mais elle n'avait rien à faire ici et la rage s'installa plus fort en lui. Il n'allait pas pleurer, il était plus fort que ça. Il se retourna sur le côté, faisant dos à la large baie vitrée. Ses yeux tombèrent sur sa table de nuit décorée d'une lampe qui valait son pesant d'or et un cadre photo qu'il avait retourné pour en cacher le contenu. Il détestait ce souvenir alors il se retourna vers la baie vitrée, bien décidé à ne pas le laisser s'imposer à son esprit. Mais ce côté n'était pas mieux. Il entendit quelques rires venant de l'extérieur et il serra la mâchoire. Le monde se moquait de lui. Il ne pouvait pas se mêler aux autres, pas après son échec. Alors il se remit sur le dos tandis que la sonnerie du téléphone cessait enfin.

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