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JAMES

J'étais calme à l'extérieur mais sa masquais mon impatience qui commençait à bouillonner. Carlo était debout à l'ombre juste a quelques mètre de moi, jetant des regards sur la route. De l'autre côté Monica, parée des plus beaux vêtements, des bijoux et des seins que l'argent de la drogue pouvait acheter, bavardait sans réfléchir au bord de sa conscience jusqu'à ce que mon regard d'avertissement l'étouffe dans un silence réticent.
John s'éclipsait et je fronçais les sourcils en le regardant partir.

Un léger nuage de poussière s'éleva à l'horizon, annonçant l'approche d'un Range Rover noir.
Santiago s'éloigna de la portière du conducteur, faisant travailler ses muscles après le long et cahoteux trajet. Il ouvre la porte arrière et traîna sans ménagement un homme qui se tortillait du siège arrière. Il réussi a décoché un vilain coup de pied sur le tibia de Santiago me faisant légèrement sourire.

Santiago se met a grogné et le récompense avec un revers dur sur le visage qui lui a secoué la tête avec l'impact. Ses doigts puissants agrippèrent durement sa nuque, forçant un cri de douleur à sortir de sa bouche. Une forte poussée l'envoie trébucher en avant pour tomber face la première dans la cours, les mains menottées derrière lui. Crachant de la terre, il lève les yeux vers moi une haine effréné scintillant dans ses yeux marron foncé. De nombreuses coupures et écorchures mineures étaient présent sur son visage, preuve qu'il s'était débattu.

- Et Frankie ? s'enquit Carlo en sortant de l'ombre

- Mort. Santiago répondit froidement. J'ai commencé à tirer dès que nous les avons retrouvés. José a dû le tuer.

Monica qui tout à l'heure restait silencieuse s'est mise à pleurer et a crier. Sûrement en entendant que son chère frankie était mort. Ce qui m'étonnerait.

- Et son corps, où est-ce qu'il est ? Demandais je en croisant les bras

- Un de ses hommes a réussi a l'emmener mais il ne respirait plus. Assure Santiago

Carlo lui lança un regard noir, des doigts tambourinant dans le vide alors que son irritation augmentait.

- Vynil ? Demandais je sur mes gardes

Santiago secoua la tête, indiquant le même sort. "Frankie abattu et Vynil blessé".

Carlo grinçait des dents de frustration. Comment était-il censé donner l'exemple et garder le contrôle d'une ville ? Déjà les habitants se rassemblaient, la peur et la curiosité collées sur leurs visages insipides après les dernières horreurs qu'il a commis. S'il ne parvenait pas à contrôler cette racaille mal lavée, le cartel n'hésiterait pas à le remplacer et à laisser son corps pendre au pont le plus proche. Il tourna son attention vers le corps battu de l'homme, luttant pour s'asseoir avec ses mains toujours attachés derrière son dos. Il n'était pas la cible idéal de sa colère, mais il était tout ce qui lui restait.

- Quel est ton nom, connard ? grogna t'il

L'homme n'ayant pas remarqué sa présence jusqu'à présent l'ignore jusqu'à ce que Santiago s'avance, lui attrape une poignée de cheveux, levant brutalement la tête pour faire face à son patron.

- Répondez à El Jefe ! gronda-t-il dans son oreille.

- Mil..Milan !" halète -t-il, les yeux larmoyants de douleur.

𝐋𝐀𝐍𝐀 𝐀𝐔𝐒𝐓𝐄𝐍Où les histoires vivent. Découvrez maintenant