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LANA

Je me dirige vers le salon après quelques minutes dehors toute seule. Lorsque j'arrive dans celle-ci il était tous debout alignés en me fixant avec de la compassion ou plutôt de la pitié.
Je les observais un par un les bras croisés, je ne savais pas quoi dire suite à mon comportement de tout à l'heure.

- Où est debbie ? Parvenais-je simplement a sortir.

- À ton avis Lana ? Elle est partie. Réponds Nicolo.

Ma gorge se resserrait et je déglutis alors que je sentais les larmes monter. De tout ce que j'avais sortie elle était la seule que je ne voulais pas blesser.

- Rentrez tous chez vous bordel. Criais je en me dirigeant vers les escaliers que je monte le plus rapidement possible.

J'entends des pas me suivre et je me retourne en voyant James. Je m'arrête arriver en haut des escaliers, je fais une grimace alors qu'il s'approche de moi me serrant dans ses bras. Je renifle et le sers de plus en plus. Je finis par le relâcher et l'embrasse, dans un premier temps il se laisse faire puis ensuite voyant que je descends ma main il m'arrête nous faisant reculer.

- Le sexe n'arrangera rien Lana. Fait-il en chuchotant.

Je ne l'écoute pas et l'embrasse à nouveau, il m'attrape par le bas et me hisse sur sa hanche me collant contre le mur. Il me dépose et se met à parsemer mon cou de baiser. Je le laisse faire alors que mes yeux commençaient à s'humidifier. Il s'arrête en entendant mon reniflement et viens entouré ses deux mains de chaque côté de mes joues.

- Je..j'ai mal, mais en même temps je ressens tous le contraire. Comme si...je ne sais pas trop comment le décrire...je veux pas que tu me vois comme ça. Dis-je en me dégageant de son emprise.

- Tu te sens libre c'est ça ? Comme si on venais de t'enlever un poids en moins. Reprend t'il en me suivant.

- Comment tu le sais ? Tu dois me trouver monstrueuse. N'est-ce pas ?

- Crois moi ce sentiment je le connais plus qu'autre chose. Et non Lana tu n'es pas monstrueuse. Je pense juste que tu es bouleversé et qu'il y a plusieurs émotions qui te traverse en se moment et tu ne sais simplement pas comment les gérer.

Je le regarde à plusieurs reprise essayant de comprendre ses paroles. Puis soudain notre conversation plus tôt me revient en mémoire. Et maintenant que j'y repensais je me sentais mal à l'aise.

- Tu pensais réellement ce que tu disais tout à l'heure ? Tu ne m'aurais jamais laissé partir ?

- Je pensais chaque mots de ce que je disais.

Je déglutis en portant une main à ma bouche, puis finalement décide de fuir son regard.

- James, tu ne peux pas...je peux pas....

Ne me laissant pas terminer ma phrase il capture ma bouche avec avidité et claque avec son pied la porte de la chambre. Il me pousse un peu plus vers le lit alors que je posais ma main sur son torse le ralentissant.

- James...attend. On ne peux plus faire ça.

- Laisse moi te faire ressentir autre chose que ce chagrin Lana...

C'est avec difficulté que je parviens a ouvrir mes yeux, sûrement à cause des événements de ces derniers heures. Il faisait chaud et le corps de James collé contre le mien n'arrangeait en rien la situation. Je retire un de ses bras qui me retenait prisonnière et me lève après quelque essais. J'enfile simplement la chemise de James et boutonne quelque boutons avant de jeter un coup d'œil à James qui dormait paisiblement. Je grimace légèrement en le voyant bouger et me faufile rapidement à l'entrée de la porte.

𝐋𝐀𝐍𝐀 𝐀𝐔𝐒𝐓𝐄𝐍Où les histoires vivent. Découvrez maintenant