Chapitre 4: - "Un Samedi pas comme les autres..."

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Comme tous les weekends, Rokhaya fit la grasse matinée ; Mais ce matin, elle fut réveillée par un sms : celui de Modou.

Dialogue par sms :

Modou : Bon réveil matinal très chère, Modou.

Elle esquissa un sourire et lui répondit :

Rokhaya : Merci bel inconnu.

Modou : De rien, le bel inconnu aimerait te rencontrer aujourd'hui selon ta convenance, est-ce possible stp ?

Rokhaya (murmura): Eh bien, il ne perd pas de temps celui-là, il a l'air de savoir ce qu'il veut. Humm, j'aime ça.

Elle répondit ensuite :

Rokhaya : Je dois juste aller l'après-midi chez mes parents, mais après je suis libre donc on peut diner ensemble si ça te va ?

Modou : Avec plaisir Rokhaya, on se dit vingt heure trente alors ? je peux venir te prendre si tu veux ?

Rokhaya : ç aurait été avec plaisir, mais comme je serai chez mes parents je quitterai directement de là-bas, donc on peut se retrouver au Terrou bi si c'est ok pour toi.

Modou : Tes désirs sont des ordres ma belle donc on se dit à tout à l'heure. Can't wait.

Rokhaya : =)

Rokhaya se leva brusquement et se mit devant son dressing pour y prendre une robe sexy rose fusha et beige et une paire de Louboutin beige assortie à la robe.

Elle alla ensuite prendre sa douche et se préparer pour se rendre chez ses parents ; Elle est tenue de s'y rendre tous les Samedis, histoire de pointer.

Rokhaya arriva à Fann Hock chez ses parents, un peu soulée car, depuis, qu'elle a décidé de prendre son indépendance, les rapports étaient très tendus surtout avec son père qu'elle taxe de « vieux jeu ».

Elle appuya sur la sonnette et sa maman ouvrit :

Maman Yacine: Ah Rokhaya, nangua deff (comment vas-tu ?), entres, ton père sakh est au salon.

Rokhaya : Je vais bien maman. Chi, il n'est pas chez ton Ousmane comme tous les samedis?

Mère de Rokhaya : Non, il partira ci kanam (plus tard) In shA Allah.

Rokhaya, stressée, suivit sa mère jusqu'au salon où se trouvait son père.

Rokhaya : Bonjour papa, comment vas-tu ?

Papa Moustapha Ndiaye: J'irai mieux quand ma seule fille se décidera à rentrer chez ses parents !

Rokhaya : Papa stp, ne ramènes pas ça sur la table, pour une fois est ce qu'on peut se poser et tout simplement discuter comme au bon vieux temps ?

Père de Rokhaya : J'ai beaucoup regretté de t'avoir envoyé en France, parce que tu n'es plus celle que j'ai élevée. Sama khol sedoul ci yow dara Rokhaya (je ne suis pas du tout content de toi). Mais bon, je laisse tout entre les mains du Tout-Puissant.

Il se tourna vers sa femme et lui dit :

Papa Moustapha : Yacine mangui dem keur Ousmane (Je vais chez Ousmane).

Maman Yacine : Ok papa, nouyoumalko bou bakh (Salue le moi).

M. Ndiaye s'en alla en laissant sa femme et sa fille au salon.

Rokhaya : Maman, je ne vais pas pouvoir rester diner, je dois aller au Terrou bi.

Mère de Rokhaya : Ah oui ? avec qui ? Rokhaya cases toi, diotna (il est temps), au moins ça rassurera ton père ; Tu es notre seule fille, nous ne sommes plus jeunes, nous voulons des petits enfants.

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