III

6.7K 280 201
                                    

Hello mes girls, comment vous allez ?

Moi je vais super bien.

Troisième chapitre, j'espère qu'il vous plaira.

Bonne lecture ! 💋

____________________

Depuis que je suis retenue prisonnière ici, sans horloge, sans montre ou sans quoi que ce soit qui pourrait m'informer de l'heure, c'est comme-ci j'étais déconnectée de la réalité.

Ici, je n'avais strictement rien, même pas d'affaire de rechange ou bien d'une petite lumière qui pourrait m'aider à y voir plus clair. Je n'avais plus mon téléphone qui devait sûrement être dans la rue.

Toujours assise au fond de cette cellule, le dos collé au mur, je fixais un point précis dans cette salle en essayant de faire taire mon ventre qui ne cessait de crier famine.

Mon ventre était vide et commençait à me faire mal. Je n'avais rien avalé depuis un certain moment et je le ressentais. J'avais faim. J'avais soif. Et j'avais froid.

Rien n'allait...

- Y'a quelqu'un ? J'ai faim ! dis-je avec le peu de culot qu'il me restait.

Je savais pertinemment qu'en face d'un de ces hommes, je n'aurais jamais été cette femme culottée que je suis actuellement. Il faut croire que le naturel revient au galop quand nous somme seul...

Mais malheureusement, sans surprise, personne ne prit la peine de me répondre.

Pas étonnant...

- Eh, oh ! Y'a quelqu'un ? dis-je en me levant entre deux tremblements.

Je m'installais à l'entrée de cette cellule, posant mes coudes entre deux barreaux. Je collais également mon visage sur ces bâtons métallique.

- J'ai-

- Mais elle peut pas fermer sa gueule celle-là ! dit Priam en entrant dans la pièce totalement sombre.

Surprise qu'il fasse apparition, un léger sursaut me fit reculer de quelques pas.

Je n'en avais aucune idée du pourquoi du comment mais étonnamment, ce Priam ne m'impressionnait pas du tout.

Toujours en gardant mon regard river dans le sien, je croisais mes bras sur ma poitrine en disant :

- J'ai faim.

- Bah mange l'une de tes mains et garde l'autre pour demain, dit-il en commençant à fermer la porte afin de me laisser une nouvelle fois seule.

Déçue de sa réponse, j'arquais un sourcil en le regardant de haut en bas, toujours en ayant les bras croisés contre ma poitrine.

Mais à quoi je m'attendais sérieusement ?

Qu'il vienne avec un plateau rempli de nourriture en me disant : « Régal toi bien ! » ?

Étant donné que je suis prise au piège dans une toute petite cellule tel un rat qu'on prend pour faire des expériences, c'était sûr et certain qu'il ne m'aurait pas ramené à manger aussi facilement.

L'Ange parmi les Démons Où les histoires vivent. Découvrez maintenant