LVIII

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Coucou les filles comment vous allez ?

Moi ça va, hormis le grand vide qui se prépare...

Je vous retrouve à la fin de ce chapitre.

Bonne lecture ! 💋

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Nerio

J'étais dans mon bureau quand Priam m'apprend la nouvelle.

Cataleya n'est plus ici..

Encore une fois, je n'ai pas su la protéger.

Il a fallût que je pense à Aria, au fait que je devais protéger Cataleya comme il se devait pour ne pas la mettre en danger mais j'ai échoué.. Encore !

Elle voulait finir le travail.

Elle voulait Cataleya pour m'atteindre.

Elle voulait cette dernière pour finaliser son meurtre.

La meurtrière de la famille de Cataleya n'est personne d'autre que ma putain de génitrice.

Je le savais.

Je savais qu'elle allait venir la chercher si je ne lui livrai pas cette dernière.

Je l'ai sous-estimé et la voilà en danger.

Sans pouvoir me contenir, j'explosa le verre d'alcool que j'avais entre les mains sur le mur en face de moi. Tremblant de rage, je sortis une clope et l'alluma, profitant de l'effet de la nicotine.

Voyant rouge, je sortis en trombe de ce foutu bureau, Priam à mes trousses.

- Nerio je pense que-

Ne prenant même pas la peine de l'écouter, j'alla dans la chambre de Tony, ouvrant la porte sans toquer. Ne prenant pas en compte que ce dernier était torse nu dans lit, une pute à ses côtés, je le pris par la gorge et le souleva sans problème malgré son vieux corps tout gras.

- Deux minutes. Tu as deux putains de minutes pour me dire où se trouve Aria si tu ne veux pas retrouver ton frère en enfer.

Tony était le frère de mon père. Je savais qu'il souffrait de la perte de ce dernier, tout comme moi il fut un temps.

Tony me regarda sans crier, sans broncher.

Il ne répondait même pas à mon ordre. Je serra plus fortement ma prise autour de son cou.

A son visage, je pouvais comprendre que l'air lui manquait mais peu importe.

Je voulais connaître l'emplacement d'Aria, Cataleya courait un grave danger, il ne fallait pas perdre une seconde.

- Une, dis-je irrité.

- Pour une femme tu es devenue faible ? Laisse Aria finir son travail, ça t'enlèveras une épine du pied, fit remarquer ce vieux.

Je serrai plus fortement encore.

- Donne. Moi. L'emplacement. D'Aria.

0 réaction, encore.

Ne pouvant plus me contenir, j'abatis mon poing dans sa tête, provoquant un craquement de son nez, suivi des hurlements de la femme qui lui tenait compagnie.

- Faites la moi sortir putain ! dis-je en direction de la pute à moitié à poils sur le divan.

Priam la prit par le bras afin de la faire sortir, me laissant seul avec Tony, qui lui était au sol, le nez ensanglanté.

L'Ange parmi les Démons Où les histoires vivent. Découvrez maintenant