L'Ange parmi les Démons

XXXVI

Coucou les filles, comment vous allez ? Pour ma part je pète la forme malgré le stress qui se prépare pour mon bac écrit et oral de français...

Je ne préfère pas vous tenir plus longtemps en otage et je vous laisse avec la suite de l'histoire.

Bonne lecture ! 💋

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Cataleya

Malgré les milliers de démons qui refaisaient surface, je rejoins Nerio devant la porte d'entrée de cette petite maison... arme à la main.

Quand j'arrive à son niveau, je lui tendis l'arme en question, il la relooka pendant un long moment avant de dire :

- J'ai déjà la mienne.

Il sortit une arme de la ceinture de son pantalon se qui me fit ouvrir grand les yeux.

Si l'arme que j'ai dans la main n'est pas pour lui, alors elle est pour qui ?

Puis d'un coup, je compris très vite que l'arme que j'avais actuellement dans la main était pour moi.

Mais pourquoi avais-je besoin d'une arme ?

Chez qui est ce qu'on allait pour que je tienne une arme ?

- C'est mort, tu la prends, dis-je subitement en lui plaquant l'arme sur le torse.

- Garde la, elle te sera peut-être utile, fit-il en guise de réponse.

J'hocha la tête de gauche à droite.

- N'oublie pas que toi et moi sommes pareil, rétorqua t-il avec un clin d'œil suivi d'un large sourire.

- À la différence de toi, je ne tue pas pour le plaisir, c'est arrivé une fois et c'était pour sauver ma peau, renchéris-je.

- Natalina aurait pris cette arme sans problème, fit-il dans un léger rire heureux de son pique.

Me mettre en compétition avec cette femme est très petit de sa part et si il pense une seule seconde que sous prétexte que Natalina le ferait, je le ferai, il se met le doigt dans l'œil.

- Dommage pour toi je ne suis pas elle et je ne serai jamais elle maintenant si elle te manque, va la chercher, je suis sûre qu'elle t'attend avec les jambes grandes ouvertes.

- Ça ira.

Son arrogance m'énervais au plus au point.

Et pourtant je ne pus m'empêcher d'avoir un petit pincement au coeur en entendant parler d'elle.

- Donne moi ça, dis-je en reprenant l'arme.

Je suis faible.

Faible de lui.

Un large sourire refit surface sur ses lèvres. Je lui envoya mon meilleur regard noir.

- Maintenant prends des notes sur ce qu'il va se passer, dit-il en enfonçant la porte à coup de pied brutal.

Un bruit de fracas résonna dans cet environnement totalement calme.