L'Ange parmi les Démons

VIII

Coucou les filles, comment vous allez aujourd'hui ?

Personnellement ça va super bien !

Aujourd'hui nouveau chapitre, en espérant que cela vous plaira.

Sans plus tarder je vous laisse avec la suite !

Bonne lecture ! 💋

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Cela devait maintenant faire une dizaine de minutes que j'étais assise sur ce lit. Nerea toujours à mes côtés, nous parlions un peu de nous pour essayer de mieux nous...

... connaitre.

Bien sûr je ne me dévoilais pas vraiment. Je ne la connaissais que depuis 1 journée et encore. Elle avait beau être adorable, je ne lui faisais pas encore confiance pour lui raconter mon passé.

La mort de ma famille.

Mes cauchemars, mes démons.

Mon manque de confiance en moi ainsi qu'envers les gens.

La solitude que je ressentais.

- Et sinon, tu as un petit copain, me demande t-elle en souriant légèrement.

- Euh, dis-je en me grattant la nuque, non.

- Pourquoi ?

- En réalité, ça ne m'intéresse pas vraiment.

Parler de ce genre de chose était très embarrassant pour moi. Je n'avais jamais eu de petit copain par manque de confiance en moi et envers les gens mais aussi parce que je ne voulais pas m'encombrer avec des problèmes supplémentaires.

Puis, qui voudrait d'une fille comme moi ?

Personne, fit mon subconscient.

- Et toi ? demandai-je en rabattant mes jambes contre ma poitrine.

Elle fit un petit sourire gêné, jouant avec ses pouces.

- Oui, depuis maintenant 2 ans.

- Mais c'est génial, dis-je en lui faisant mon plus beau sourire.

Elle re déposa son regard sur moi et en guise de réponse, elle me fit son plus beau sourire.

J'aimerais lui demander une photo pour voir le chanceux mais je ne lui demanderai pas, à vrai dire ça ne me regardait pas.

C'était sa vie privée et je n'avais pas le droit de m'immiscer sans qu'elle le veuille.

Si elle voulait me le montrer, elle le fera d'elle même, je ne lui demanderai pas.

- Mais s'il te plaît, ne dis rien à personne, tu es la seule au courant pour le moment.

- Promis, dis-je en faisant un petit geste au niveau de ma bouche, comme si je fermais un coffre et que je jetais la clé à l'arrière.