─── ･ 𝐠𝐥𝐨𝐫𝐢𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐮𝐫𝐩𝐨𝐬𝐞 ｡ﾟ

- 𝐈𝐧 𝐚 𝐟𝐚𝐭𝐡𝐞𝐫'𝐬 𝐞𝐲𝐞𝐬 -

Tu annonce une merveilleuse nouvelle à Loki, mais il a du mal à se réjouir, envahit par les doutes. 

Words: 1,160 mots 

FLUFF, UN PEU DE ANGST

Cette OS est tellement belle mais elle me fait aussi tellement mal au coeur... 

Amy. 

La lumière du soleil filtrait à travers le rideau. Une légère brise entra dans la pièce alors que tu marchais pieds nus sur le marbre froid de la chambre. Tu faisais les cent pas, allant et venant de façon incessante, les mains posées fermement sur ton ventre. Tu avais appris la nouvelle la veille et depuis tu n'arrivais pas à mettre ton esprit au repos. Tu étais folle de joie, rien n'aurait pu te rendre plus heureuse. Mais malgré ce bonheur immense, tu ne pouvais pas t'empêcher de te sentir nerveuse. Comment allais-tu lui annoncer ?

Tu sursautas brusquement lorsque la porte s'ouvrit. Loki entra dans la pièce, habillé avec son attirail de cavalerie. Il était parti tôt ce matin pour monter à cheval avec son frère. Thor avait été chercher Loki sur Terre après les évènements de New York. Tu avais attendu son retour avec impatience, car tu avais toujours eu des sentiments pour Loki. Après son procès et avoir purgé sa peine, les choses étaient enfin rentrées dans l'ordre et Loki t'avait demandé de l'épouser.

Malgré ta nervosité, tu ne pus t'empêcher de sourire en le voyant arriver, rayonnant de bonne humeur. Cela faisait des années que tu ne l'avais pas vu ainsi.

— Bonjour, mon amour. Salua-t-il en venant t'embrasser tendrement sur la tempe. Je ne pensais pas que tu serais déjà réveillé. Tu dormais si profondément quand je suis parti.

— Je n'arrivais plus à dormir.

Loki alla dans la salle de bains annexée à la suite que vous occupiez afin d'enfiler des vêtements plus confortables et de se nettoyer un peu. Lorsqu'il revint, il remarqua ta position, devant la fenêtre, le regard plongé sur l'horizon, les mains sur ton ventre et tes sourcils légèrement froncés. Il savait que quelque chose n'allait pas.

— Tout va bien ?

Tu ne répondis pas tout de suite, alors Loki vint se placer à côté de toi, passant un bras autour de ta taille. Tu te retournes alors vers lui, rassemblant assez de courage pour lui avouer la nouvelle.

— J'ai quelque chose à te dire.

Tu te retournes et prends ses mains dans les tiennes. Tu remarquas à son regard qu'il avait senti que c'était important, car il te laissa le temps de continuer, sans te presser.

— Tu vas devenir père.

Il fronça les sourcils, surpris, perplexe... Il ne semblait pas comprendre ce que tu venais de lui annoncer. Puis lentement, ses mains lâchèrent les tiennes et il recula de quelques pas. Ton cœur battait dans tes oreilles, tu avais peur. Tu savais que sa réaction ne serait pas celle que tu aurais aimé avoir, Loki n'avait jamais parlé d'avoir d'enfant et tu savais que son passé l'empêchait de se tourner vers ce genre d'avenir. Mais à présent, tu avais peur qu'il n'accepte pas la nouvelle, qu'il te délaisse, qu'il s'enfuit.

Il te tourna le dos, passant une main dans ses longs cheveux noirs. Il n'avait toujours rien dit. Finalement, il sentit le besoin de s'asseoir sur le lit, sentant ses jambes trembler un peu. Ne supportant plus ce silence, tu avanças et te mis à genoux devant lui, prenant ses mains qui reposaient sur ses genoux.

— Loki ? Est-ce que ça va ? Dis quelque chose, s'il te plaît.

Lentement, il releva la tête pour te regarder et ton cœur se fendit à la vue de ses larmes. Une seule glissa le long de sa joue, mais tu pouvais voir les autres briller dans ses yeux.

— Je ne sais pas. Répondit-il à ta question précédente.

Il serra tes mains dans les siennes, comme s'il avait besoin de s'accrocher à toi.

— Tu portes notre enfant ? Redemanda-t-il.

Tu hochas la tête, des larmes brillant dans tes propres yeux à présent.

— C'est le plus beau cadeau que tu pouvais me faire, et je vais tout gâcher, noircir comme le poison qui coule dans mes veines.

Un sourire de soulagement glissa sur ton visage, car tu savais maintenant que la nouvelle lui faisait plaisir. Il était juste effrayé. Terrifié de ne pas être à la hauteur.

— Ne dis pas ça, mon amour. Tu murmures, le cœur brisé, posant une main sur sa joue.

— Ce n'est que la vérité pourtant. Répliqua-t-il appuyant son visage contre ta paume si douce et rassurante. Je ne suis pas fait pour être père. Je suis un monstre, j'ai fait tellement de mal. Notre enfant sera jugé à cause de mes actes, il vivra un enfer à cause de moi.

— Loki, chéri, tu oublies tout le bien que tu as fait. Tu as sauvé Thor et sa compagne de Malekith, tu as rendu hommage à ta mère, et tu diriges le royaume à côté d'Odin. Le peuple t'est reconnaissant pour la protection que tu leur apportes. Asgard prospère grâce à toi.

Loki détourna le regard, soupirant, ne croyant pas un seul mot de ce que tu disais.

— Je suis un monstre, le sang des géants des glaces coule dans mes veines. Je ne suis pas fait pour être père.

Tu pris gentiment son menton dans ta main et le forças à te regarder.

— Si tu aimes notre enfant comme tu m'aimes, alors tu seras le meilleur des pères.

Il leva les yeux au ciel en soupirant, ne croyant pas un seul mot. Tu resserras un peu ton emprise sur son menton, le forçant à se concentrer sur toi et lui montrant que tu étais plus que sérieuse.

— Imagine un peu ce que ce sera de fonder une famille ensemble ? Je t'ai imaginé tellement de fois comme le père de mon enfant que je sais que tout se passera pour le mieux. Tu es le dieu de la malice, tu sauras jouer avec notre enfant comme personne. Mais tu es aussi fidèle et malgré ce que tu peux en dire, tu tiens à ta famille. Tu protégeras notre enfant au prix de ta propre vie s'il le faut. Tu veilleras à sa sécurité puisque tu es un grand stratège et un excellent guerrier, tu lui apprendras à se défendre. Tu es intelligent et tu seras le genre de père qui aimera partager son savoir avec son enfant... Tu vois, tu seras parfait.

Loki ne put retenir ses larmes lorsqu'il comprit que tu avais peut-être raison. Le tableau que tu avais décrit lui donna envie que cela devienne réalité. Il pouvait déjà s'imaginer avec son petit garçon ou sa petite fille dans les bras, la protégeant du monde entier et s'assurant de son éducation, partageant un lien fort avec son enfant, comme il aurait aimé le partager avec son propre père.

— Je t'aime. Dit-il en t'embrassant. On va fonder une belle famille.

— Je t'aime aussi.

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Il mérite tellement d'être heureux et de pouvoir fonder sa propre famille, se prouver qu'il n'est pas un monstre ni le père qu'Odin à été. Se prouver qu'il est capable d'aimer et digne de l'être.