─── ･ 𝐠𝐥𝐨𝐫𝐢𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐮𝐫𝐩𝐨𝐬𝐞 ｡ﾟ

- 𝐈 𝐧𝐞𝐞𝐝 𝐬𝐨𝐦𝐞𝐛𝐨𝐝𝐲 -

Après une dure journée, tu craques. Tom est là pour toi. 

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Cette OS contient implicitement des signes de dépression. Si cela vous déplait, passez votre chemin.

Amy ♡ 

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La porte se referma derrière toi violement. Tu laissa tes chaussures et ton sac à main dans l'entrée et te dirigea immédiatement vers le cœur de la maison. Tu en avais ras-le-bol. Cette journée t'avais semblée infinie et elle s'était dégradée de minutes en minutes. Entre la panne de réveil ce matin, aucun taxi qui ne voulait s'arrêter, les embouteillage, l'imprimante qui ne fonctionnait plus au boulot, ton collègues qui copia ton travail et récolta tous les lauriers... Tu étais à bout.

Tom passa la tête dans l'encadrement de la porte de son bureau et vit immédiatement que tu n'allais pas bien. Il était tard et Tom s'inquiétait pour toi, il guettait ton arrivée avec impatience. Il était occasionnel que tu rentres tard car ton travail n'était pas terminé ou bien que tu devais rester pour finaliser quelques chose, mais c'était souvent synonyme de mauvaise journée. Et cette fois encore, Tom avait vu juste. Il remarqua tes épaules tendues et tes sourcils légèrement froncés. Il y avait une aura d'épuisement et d'agacement qui planait autour de toi.

— Bonjour, chérie. Accueilli-t-il avec un sourire.

Tu hocha la tête en simple réponse, encore profondément plongée dans tes pensées. Tom fronça alors les sourcils. D'habitude, même si tu étais fatiguée d'une journée difficile, tu tentais toujours de sourire et de passer à autre chose, de lâcher prise une fois à la maison. Pas cette fois.

— Est-ce que ça va ? Demanda-t-il, inquiet.

— Oui, oui. Tu soufflas, passant une main dans tes cheveux décoiffés. Dures journée c'est tout.

— Tu veux en parler ? Proposa-t-il.

— Non... Je vais aller prendre une douche.

Tom te regarda t'éloigner avec un regard peiné et inquiet. Il ne t'avais jamais encore vu aussi... éteinte. Que c'était-il passé aujourd'hui ? Peut-être que tu irai mieux en sortant de la salle de bain, après avoir pris une douche bien chaude et relaxante. Essayant de chasser son inquiétude, Tom retourna dans son bureau pour travailler un peu.

Quelques minutes à peine après avoir fait couler l'eau de la douche, il y eu un grand fracas dans la salle de bain, suivit de nombreuses injures colorées. Tom se leva précipitamment de son bureau et se plaça juste devant la porte de la salle de bain, la main sur la poignée, prêt à entrer s'il le fallait.

— Y/N ? Ça va ? Demanda-t-il, craignant que tu ai glissé.

— Oui ! Ça va !  Grommelas-tu de l'autre côté de la porte.

Le ton avait été sec et coléreux. Tom hésita encore un moment devant la porte, ne sachant pas vraiment pourquoi tu étais si à cran.

— Tu es sûre ? Demanda-t-il, une vaine tentative pour te faire parler.

— Oui, c'est rien ! Tu t'exclama.

Il comprit à ta façon de parler que tu voulais être laissé tranquille. Il hocha alors la tête et s'éloigna.

Après la douche bien chaude, tu te sentais un peu mieux, moins tendue, mais tu n'arrivais pas à lâcher prise. Ta journée de travail repassait en boucle dans ton esprit, encore et encore. Tu ne cessais de refaire le scénario, imaginant comment la journée ce serait passé si tu avais agi d'une certaine façon plutôt qu'une autre, si tu avais dit ceci au lieu de cela.

Il commençait à se faire tard et tu te dirigea vers la cuisine pour préparer le diner. Tom te rejoignit quelques secondes à peine.

— Non, laisse. Je vais préparer le repas ce soir, tu es fatiguée. Se proposa-t-il.

— Non, ça va aller, je m'en occupe.

— Quoi ? Tu es sûre ?

— Oui, Tom, t'inquiète pas. Je gères. Allez, oust !

Tu le chassa de la cuisine et malgré lui, il se mit à rire. Une fois seule, tu commença à préparer le diner. Mais ton esprit était toujours ailleurs, ressassant encore et encore ta journée désastreuse. Elles étaient de plus en plus nombreuses c'est dernier temps. Tu parvenais à le cacher la plupart du temps, pour ne pas que Tom s'inquiète mais, tu étais à cran. C'était de plus en plus difficile de se lever le matin, de se préparer pour aller travailler, de faire semblant d'être heureuse.

Perdue dans tes pensées profondes, tu ne remarqua que trop tard que le repas était en train de prendre feu sur la gazinière. Ramenée à la réalité par le bruit des flammes et l'odeur prenant de la fumée, tu te retourna pour voir le désastre. Par instinct, tu attrapa la poêle pour l'enlever du gaz, mais la poignée étant chaude, tu te brûla la main. Tu relâcha la poêle avec un grand fracas sur la gazinière en poussant un cri de douleur. A ce moment, Tom arriva en courant dans la cuisine et se mit en action immédiatement. Il prit un torchon et prit la poêle pour la mettre dans l'évier, sous l'eau froide. Il éteignit ensuite le gaz. Enfin, il se tourna vers toi alors que tu tenais ta main brulée. Il prit ta main dans les sienne, observa les dégâts en fronçant les sourcils. Une cloque commençait déjà à se former. Délicatement, il guida ta main sous le jet d'eau froide.

— Ça va ? Demanda-t-il, inquiet.

Tu secoua la tête, cette fois, refusant de faire semblant. Cette journée avait été catastrophique jusqu'au bout et tu étais fatiguée. Tellement fatiguée. Tu ne pus retenir tes larmes.

Alors que tu éclatais en sanglot, le cœur de Tom se brisa. Il savait que quelques chose n'allait pas depuis quelque temps. Il regrettait maintenant de ne pas t'avoir poussé à lui parler.

Tout en gardant ta main sous l'eau froide, il t'enveloppa dans ses bras et se serra fortement alors que tu étais secouée par les sanglots.

— Je n'y arrive plus, Tom. Je suis tellement fatiguée.

— Pourquoi tu n'as rien dit plus tôt ? Demanda-t-il, gentiment, déposant des baiser sur le haut de ton crâne.

— Je voulais pas t'inquiéter. Et je me disais que ça aller passer, que ça allait aller mieux. Mais ça n'a fait qu'empirer. Je n'y arrive plus. Je suis à cran, Tom. Je n'y arrive plus.

Tom resserra son emprise sur toi, essayant d'apporter du réconfort.

— Je suis là. Je sais que tu n'en a pas l'impression, mais ça va aller mieux. On va y arriver, ensemble. Je serais à tes côtés, je vais t'aider à surmonter tout ça.

Tu hocha la tête contre son torse, tes larmes coulant silencieusement maintenant. Malgré toutes les journées désastreuses, les idées noires, les déceptions, Tom était et sera à jamais ton rayon de soleil.

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J'ai été comme ça pendant des années, heureusement maintenant ça va mieux. Mais ce n'est pas toujours facile à vivre :/