Madyson Stevens

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Lorsque son corps s'écrase contre le mien, un gémissement m'échappe sans que je ne puisse le contrôler.

Son souffle chaud se mélange au mien, créant une ambiance malsaine mais excitante en tout point.

Je devrais lui hurler dessus, lui ordonner de reculer mais je n'en fais rien.

Après cette nuit, malgré le fait qu'il soit un vrai connard, je n'ai qu'une envie, le revoir jouir.

Elliot : A quoi tu penses, Madyson ?

Il colle un peu plus son bassin contre mon bas ventre et cette fois, je peux la sentir.

Son excitation est aussi grande que la mienne.

Moi : Tu devrais reculer, Elliot.

Non mais pourquoi je dis ça ?!

Peut-être parce que j'ai un copain et surtout, parce qu'il est le fils de la femme de mon père.

Elliot : Tu en as envie ?

Je ne peux détourner mon regard de son indigo alors qu'il fixe mes lèvres.

Elliot : Tu m'énerves, je t'énerve. On s'envoi chier, c'est sympa deux minutes mais au fond, c'est ce que tu veux ? Que je recule et qu'on recommence à se faire chier ?

Moi : On ne peut pas...

Elliot : On ne peut pas quoi ?

Moi : J'ai un copain...

Elliot : Qui n'est pas là.

Moi : Tu es le fils de Talia.

Elliot : Tu es la fille de Josh.

Je finis par soupirer.

C'est mal. Très mal et pourtant, tout chez lui m'attire et m'appelle.

Sentir son membre enflé contre moi, fait se contracter mon vagin, humidifiant mon string et mon legging.

Je le revois, donner de violents coups de boutoir à sa rousse et je me surprends à m'imaginer à sa place.

Moi : Hier...

Elliot : Hm ?

Moi : Je...

Un large sourire en coin étire ses lèvres.

Elliot : Tu ?

Moi : Je suis désolé... Je n'aurais pas dû regarder...

Elliot : Tu peux regarder autant que tu veux, l'intello.

Son regard brille d'une lueur que je n'avais encore jamais vu.

Si je devais définir une note sur 10 entre Matthew et Elliot concernant mon excitation, mon demi-frère est clairement supérieur.

Son corps entier me presse contre le bois du box, me forçant à entrouvrir les lèvres pour respirer.

Je me lèche la lèvre inférieure ce qui lui arrache un grognement bestial m'excitant davantage.

Alors que mon esprit tente de fuir, mon corps réagit d'instinct.

Je presse mes lèvres contre les siennes, nous arrachant à tous les deux un gémissement.

Si le mien est plaintif, le sien est dévastateur.

Rapidement, ses mains quittent le bois au-dessus de ma tête, empoignent mes fesses avec fermeté et me rapproche plus de sa queue durcie.

Nos langues se rejoignent en une danse endiablée me faisant frissonner de la tête aux pieds.

S'il sait quoi faire de ses mains, pelotant mon cul comme on malaxe une pâte à pain, je ne sais clairement pas quoi faire des miennes.

Lorsque mes doigts effleurent son torse musclé et transpirant, je manque de défaillir.

Bordel ! Il est trop bien foutu !

L'une de ses mains attrape l'une des miennes puis la guide sur son membre déformant son jean.

Un râle rauque se mélange à notre baiser alors qu'un long frisson me lèche l'échine.

Ma main caresse son membre par-dessus le tissu tendu, accélérant sa respiration.

Je n'avais jamais été embrassé de la sorte et je dois dire que je me sens différente.

Désirée, belle, excitante...

Ses mains viennent caresser ma poitrine, la pressant entre ses doigts et m'arrachant un gémissement.

Ses lèvres dérapent des miennes pour dévorer mon cou, ses mains m'attrapent sous les cuisses, les soulèvent pour enrouler mes jambes à sa taille puis il les glissent sous mon haut.

Dans cette position, je peux ressentir son sexe à la perfection contre le mien.

Les yeux fermés, ma tête bascule en arrière en soupirant.

Alors que je profite d'un instant interdit, le visage de Matthew me revient en tête.

Elliot me donne de léger coup de bassin, frottant encore plus mon humidité à sa queue.

Je me redresse, les yeux grands ouverts puis le repousse comme je le peux.

Essoufflé, il ne comprend pas tout de suite puis recule, me laissant de nouveau fouler la terre.

Si son regard cherche le mien en le questionnant afin de comprendre, je tente par tous les moyens de fuir.

Remettant mon débardeur correctement, mon corps essaie de reprendre son souffle.

Moi : C'était une erreur. On n'aurait jamais dû céder à nos pulsions.

Les sourcils froncés, mon demi-frère semble accusé le coup.

Moi : Je... J'ai un copain, jamais je n'aurais dû t'embrasser. Je suis désolé.

Le laissant comme un con dans le box, je sors les deux chevaux jusqu'au pré.

Magnus raccompagne la cavalière à sa voiture tout en la draguant alors je décide de retourner à la maison pour préparer une salade et des sandwichs.

Bordel qu'est-ce que j'ai fait ?!

Les mains moites, je peux encore ressentir la dureté de son membre sous ma paume.

Comme pour chasser ce souvenir, je me lave les mains et me mouille le visage.

Des pas retentissent dans mon dos.

Tentant de contrôler ma respiration ainsi que les battements de mon cœur, je préfère ne pas me retourner.

... : Tu nous prépare le déjeuner ?

Magnus !

Un léger soupir m'échappe puis je me retourne.

Malheureusement pour moi, il n'est pas seul.

Elliot est à sa gauche et bois dans une bouteille d'eau.

Je déglutis puis baisse la tête sur la salade.

Moi : Je pensais à une salade et des sandwichs.

Magnus : Et si on se commandait un truc, plutôt ?

Elliot : Ça évitera que l'intello nous prenne pour des lapins.

Son ton est condescendant et son regard je n'en parle même pas.

Ok...

Le gros con est de retour parce qu'il n'a pas obtenu ce qu'il voulait.

Tandis qu'ils commandent des pizzas, je range ce que j'avais sorti puis attrape mon portable qui vibre sur le comptoir.

Sous le regard sombre d'Elliot, je constate que c'est un appel de Matthew.

Je décroche puis m'éloigne pour lui parler sans qu'ils n'écoutent...

Amour sous silenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant