Elliot Jones

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Bonne année ?!

Non mais elle se fou de ma gueule ?

Je lui dis que je l'aime et tout ce qu'elle trouve à me répondre c'est ça ?!

Autant me dire « Pas moi » j'aurais été fixé.

Quand je relève la tête de son cou et que je la regarde, je constate qu'elle plane totalement.

Est-ce qu'en fait elle a compris ce que je lui ai dit ?

Vu son état, j'en doute.

Bordel !

C'est bien ma veine.

Pour la première fois de ma vie j'annonce à une femme autre que ma mère que je l'aime et il faut qu'elle soit complètement bourrée.

Moi : Madyson ?

Madyson : Hm ?

Moi : Ça va ?

Madyson : L'année ne pouvait pas mieux commencer.

Comme un imbécile, je souris.

Ok, elle ne m'a pas répondu mais je sais qu'elle ressent la même chose que moi.

Elle me le dira et je l'obligerais à me le répéter jour et nuit par la suite.

Lentement, je me retire d'elle et me lève.

Telle une crêpe dans sa poêle, elle jonche entièrement nue sur le canapé et totalement rassasiée.

Moi : Tu comptes rester le cul dans le canapé ?

La laissant reprendre le peu d'esprit qui lui reste après avoir bu autant, j'observe l'état de l'appartement.

Nos ébats m'ont donné chaud mais la température ici est bien différente d'Austin.

Je veux bien croire que l'alcool et la danse donnent chaud mais de là à ouvrir toutes les fenêtres, je passe mon tour.

Rapidement, je ferme tout pour qu'on ne tombe pas malade.

Apparemment, on va devoir faire attention à l'endroit où on met nos pieds puisque l'intello a jugé bon de jeter ses bouteilles à même le sol.

Sur la table basse, les bouchons sont les seuls témoins du nombre de bouteilles vidées; 4 ?!

Madyson : La déco te plait ?

Moi : Je dirais que mise à part le luxe, le reste est sympa. Les fêtes étudiantes me manquaient.

Elle éclate de rire puis enroule ses bras autour de mon cou tout en me faisant face.

Madyson : Tu as dit que tu étais venu pourquoi au fait ?

Moi : Pour te ramener à la maison.

Madyson : A quelle heure est le vol ?

Moi : 8h.

Un sourire coquin étire ses lèvres et son regard brille à nouveau ce qui la rend encore plus sexy.

Madyson : Que dirais-tu d'explorer chaque pièce de cet appartement ?

Moi : Peu importe la pièce où on se trouve, c'est toi que je veux explorer.

Elle hausse un sourcil non sans se défaire de son sourire ravageur et m'entraine je ne sais où.

Quand elle ouvre la porte, je découvre une chambre immense de couleur sombre.

Des bougies sont allumées de part et d'autre, menaçant de faire couler leur cire sur la moquette rouge.

Amour sous silenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant