Amour sous silence

Elliot Jones

Une semaine plus tard

Magnus : Alors, vous vous amusez bien ?

Appuyé contre ma moto, je fume une clope sur le parking de la fac.

Avec Madyson, on baise tous les jours, plusieurs fois par nuit.

Si on a dû laisser tomber nos chambres pour nous cacher de nos parents, nos bagnoles et les écuries sont des coins assez sympas pour nos ébats.

Ayant été plus que clair sur la relation qu'on entretenait, je pense qu'elle a bien compris que je ne recherchais rien d'autre que du cul.

Cependant, je ne baise personne d'autre.

De toute façon, je n'arriverais pas à bander.

Sa chatte m'enivre tout comme son cul.

Au départ, elle a serré les dents et maintenant, elle ne cesse d'en redemander.

M'épuisant jusqu'au petit matin, je ne me suis jamais senti aussi en forme depuis que je la saute.

C'était vrai, elle est bien différente mais seulement sur le plan sexuel.

Moi : On s'éclate.

Magnus : Elle est donc au courant pour tes règles ?

Moi : Ouai.

Magnus : Pourtant, tu continues de garder l'exclusivité avec elle.

Moi : Aucune autre ne lui arrive à la cheville.

Magnus : Hm...

J'éteins ma clope en l'écrasant sous ma botte.

Magnus : Elle a réussi à joindre Matthew ?

Moi : Aucune idée. Nous ne parlons pas de ça.

Magnus : Est-ce qu'au moins vous parlez ?

Moi : Non.

Son rire fait naitre mon sourire mais il s'éteint bien vite.

Ne comprenant pas pourquoi il fixe quelque chose dans mon dos en fronçant les sourcils, je me retourne.

Le parvis de la fac est blindé mais je la repère directement.

Ma blonde rit aux éclats dans les bras d'un enculé.

Mon regard s'assombrit directement.

Magnus : Euh...

Moi : C'est quoi ce bordel ?!

Magnus : De quoi ?

Moi : C'est qui ce connard ?!

Magnus : Un mec en biologie. Un pote à Liam je crois.

Moi : Qu'est-ce qu'elle fou ?!

Magnus : Elle glousse dans ses bras.

Moi : La ferme Mag ! Je vois bien ce qu'elle fait. Ce que je veux savoir c'est pourquoi !

Magnus : Parce que si tu garde l'exclusivité, ce n'est pas son cas.

Il me tape l'épaule.

Magnus : Finalement, je sens que vos parties de jambes en l'air vont devenir de moins en moins régulières.

Moi : Putain ferme ta gueule.

Magnus : Détends-toi, elle ne fait que rire. Tu verras ce soir à la fête.

Moi : Elle n'a pas intérêt à ramener ce connard chez nous !

Magnus : Parce qu'elle est à toi ?

Moi : Ouai putain !