Madyson Stevens

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La rentrée est passée depuis 1 mois maintenant.

La veille, prise d'une grosse crise d'angoisse concernant ma relation avec Elliot, c'est Arizona qui a réussie à me calmer en me disant simplement de suivre le mouvement.

Si Elliot voulait qu'on se cache ou se montrer au grand jour, je devais simplement le laisser faire.

Elle avait raison.

Elliot m'a trainé sur sa moto et m'a tenu collé à lui les premiers jours, se montrant ainsi à qui voulait nous voir.

Beaucoup d'étudiants parlaient sur nous.

Ils disaient que notre relation était dégueulasse car nous étions frère et sœur.

Là aussi, j'ai laissé El s'en charger.

Je ne saurais dire ce qu'il a fait mais à présent, tout le monde nous fout la paix.

J'ai évidemment recroisé Sebastian pour qui notre fin de relation ne rime pas avec la fin de notre amitié ce qui me soulage grandement.

Certes, nous ne sommes plus ensemble mais nous pouvons discuter et rire sans rancœur.

D'ailleurs, il m'aide toujours concernant mon manuscrit de fin d'année.

Elliot nous a plus d'une fois surveillé et puis il a fini par lâcher l'affaire en voyant que nous étions amis.

A propos de ce second semestre, de nouvelles têtes sont arrivées à la fac.

Si je n'ai absolument pas capté qui était nouveau en ville, ce n'est pas le cas d'Arizona qui tente toujours de définir qui pourrait être un danger pour nous.

Tous les jours, alors que je suis bien trop occupée par mes écrits ou mes cours, elle observe et commente chacune des nanas qu'elle voit.

Magnus se marre à chaque fois et l'énerve encore plus en commentant lui aussi les gonzesses.

Mon blond l'insulte toujours d'abruti, leurs mots d'amours je suppose.

Ce matin, je suis venu en voiture, seule.

Elliot a rejoint Mag un peu plus tard pour prendre d'assaut la salle de musculation qui a ouvert ses portes.

Assise dans un coin de la bibliothèque, mon casque sur les oreilles et mon pc devant moi, je n'entends pas la tornade Arizona, arriver.

Elle coupe ma musique puis retire mon casque.

Arizona : Deux choses.

J'hausse un sourcil face à son ton déterminé.

Arizona : Je suis passé devant la salle de sport et devine quoi ? Des poufs gloussent pour attirer l'attention de nos mecs et eux tu sais ce qu'ils font ?! Ils jouent aux Bad boys intouchable tout en les draguant à plusieurs mètres d'écart.

Je me retiens de rire.

Arizona : Non mais tu y crois toi ? Alors qu'ils devraient les envoyer chier ou même, ne pas les calculer, ils en jouent !

Haussant le ton, elle attire plusieurs chuts dans sa direction mais elle les balaie de la main.

Arizona : Il va m'entendre celui-là ! S'il faut que je minaude devant des mecs pour le calmer, je le ferais.

Moi : Hm, je ne suis pas sûr que ça lui plaise.

Arizona : Parce que ça me plait de le voir jouer au coq ?

J'hausse les épaules.

Moi : Ils sont comme ça.

Arizona : Donc toi, ça ne te dérange pas ?

Amour sous silenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant