Amour sous silence

Elliot Jones

Moi : Tu n'as pas autre chose comme film ?

Madyson : Tu ne le connais même pas.

Moi : Rien qu'avec le titre, je peux te dire de quoi ça parle.

Allongé dans son lit, j'attends qu'elle démarre son film à la noix mais elle croise les bras sous sa poitrine, la faisant remonter ce qui m'excite et me fais rire.

Moi : Quoi ?

Madyson : Je t'écoute. Raconte moi l'histoire.

Moi : C'est un couple qui ne peut pas s'approcher à moins de deux mètres.

Madyson : Hm, mais encore ?

Moi : Ro bordel, Mady ! Mets ton foutu film qu'on en finisse.

Madyson : Tu promets de ne pas râler tout du long ?

Moi : Je promets de te baiser ensuite. Pour le reste, je ne peux rien promettre.

Ma blonde lève les yeux au ciel avant de se retourner pour enfin mettre le film.

Les cours reprennent demain.

Nous avons passé le restant des vacances ensemble, à l'abris de Josh mais en nous affichant devant le reste de la population d'Austin.

Je ne crois jamais avoir été aussi heureux en tenant la main d'une meuf dans la rue.

Dans mes souvenirs, les mecs la regardaient tous quand elle passait.

A présent, on pourrait presque les voir changer de trottoir.

J'avais peut-être perdu de ma réputation mais elle est revenue au galop.

Mais maintenant, aucune meuf ne m'approche lorsque ma blonde est dans les parages.

Madyson saute dans le lit, se cale contre moi et plonge à cœur ouvert dans son film pour prépubère.

J'enroule mon bras autour de sa taille tout en collant mon bassin à son cul puis enfouis mon visage dans ses cheveux.

Madyson : Tu ne regardes pas ?

Moi : Je connais déjà l'histoire.

Je suis certain qu'elle lève les yeux au ciel.

Moi : Je n'aime pas ses films.

Madyson : Je sais.

Moi : Alors pourquoi tu mets ça ?

Madyson : Parce que moi, j'aime. Dors.

J'agrippe son sein et le pince avec force.

Moi : Cesse tes ordres !

Son cul remue contre moi tandis qu'elle glousse.

C'est malin, j'ai la bite au garde à vous !

Je prends sur moi pour ne pas la baiser de suite et ferme les yeux...

Un reniflement me réveil en sursaut.

Je la fais basculer sur le dos, elle pleure.

Moi : Hey, babe... Pourquoi tu pleures ?

Madyson : Parce qu'il est parti !

What ?!

Inconsolable, je finis par fixer l'écran et comprends qu'elle chiale pour son film.

Moi : Tu blague ?

Madyson : C'est tellement triste.

Un profond soupir m'échappe.