Chapitre 21 : Livai, ce bourreau...

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Ce matin-là, mon subconscient devait savoir qu'il fallait que je me réveille tôt si je tenais à la vie.

Je me lève donc en trombe vers 6h du matin pour être certaine de ne pas me rendormir malencontreusement.

Mon estomac m'indique qu'il doit être rempli un minimum avant l'entraînement, je me vêtis donc de mon uniforme et enfile mon équipement tridimensionnel avant de rejoindre au pas de course les cuisines.

En entrant, je tombe nez à nez avec le caporal qui me toise avec un air sévère comme si ma seule présence était un fardeau pour lui.

Je le salue et il me répond seulement avec un geste de la main, ça commence bien.

Je prépare rapidement un café et attrape un morceau de pain. Un silence gênant s'installe et à peine ai-je le temps de mordre mon aliment que le caporal s'éclipse en gueulant :

Livai : Dans 1min sur le terrain d'entraînement sinon tu feras un tour de piste par minute de retard.

Moi : Mais je n'ai même pas finis.

Livai : Tch, j'en m'en tape, fallait te lever plus tôt.

Sur ce, il part pour de bon, me laissant comme une imbécile au milieu de la cuisine. Je serre les dents et crispe mes doigts sur ma tasse, il m'énerve déjà alors que la journée commence seulement.

La semaine risque de finir dans un bain de sang.

Je me dépêche donc le rejoindre en courant dehors où l'air était froid et l'herbe givrée. Je vois Livai avec son gousset en main qui devait certainement s'assurer que je ne sois pas en retard d'une seule seconde.

Je m'approche de lui en lui demandant par quoi nous allions commencer.

Livai : Tu vas déjà me faire 15 tours de terrains en courant le plus vite possible pour t'échauffer. Ensuite on fera du combat au corps à corps. Grouille toi.

Moi : A vos ordres Caporal, grinçais-je.

Je me mets donc à courir sur la piste de course en prenant soin de trouver un souffle régulier. Le ciel était rosé, la brume se dissipait ce qui annonçait une bonne journée niveau météorologique.

Au bout de 8 tours je commençais à m'essouffler, l'air frais pénétrait mes poumons difficilement et je peinais de plus en plus à garder le rythme.

Livai : Oï, si tu n'as pas terminé dans 5min, je rajoute 10 tours, hurle-t-il.

Il est complètement malade ce mec, il veut vraiment me faire crever. J'accélère donc pour finir le plus vite possible puis m'arrête devant lui en haletant comme un chien déshydraté en plein été.

A peine ai-je le temps de reprendre mon souffle que mon supérieur ôte sa veste et retrousse les manches de sa chemise.

Ses yeux bleus me fixent avec insistance comme pour m'intimer de me mettre en position de combat ce que lui avait déjà fait.

Cette Envie Irrésistible - Livaï X ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant