Chapitre 42 : "Tu connais la prochaine étape"🌲🎁

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ELLISPE JUSQU’AU MATIN DU 24 DECEMBRE…

Jean : Tu crois que son excuse tient la route ?

Moi : Certainement que non ou alors il lui faudra une sacrée preuve pour me convaincre, dis-je en accélérant le pas.

Nous marchons à vive allure à travers les couloirs du Q.G dans l’unique but de rejoindre le point de rendez-vous que j’avais convenu avec Reiner.

Le châtain à mes côtés tente de suivre mon rythme en trottinant par intermittences alors que nous arrivons quelques instants plus tard dans la bibliothèque, endroit choisi pour sa paisibilité, son havre de paix et son silence ce qui nous obligerait à ne pas hausser la voix.

Le grand blond trônait d’ores et déjà sur le canapé en cuir acajou dans le coin de la pièce, autour quelques soldats lisaient par-ci par-là attablés autour des bureaux massifs.

L’odeur de vieux livres flotte dans l’atmosphère, j’adore ces effluves, pour ainsi dire, elles me détendent et j’en avais bien besoin. Je pousse un long soupire accompagné d’un roulement des yeux lorsque j’aperçois Bertolt confluer vers son acolyte.

Inutile de préciser que le tact sera porté disparu dans le dialogue qui va suivre.

Moi : Tu sais Reiner, t’avais pas besoin de ramener ton chien de garde ! lançais-je plus ou moins discrètement alors que Jean se pince l’arrête du nez comme s’il se disait que j’y allais déjà fort.

Nous nous asseyons sur le divan en face d’eux, mon regard jonglant entre les deux compères qui semblent avoir perdu l’usage de la parole.

Moi : Vous avez perdu votre langue ? J’ai rien à faire ici alors.

Je reçois un coup de coude léger de mon meilleur ami puis sens sa main se poser sur mon genou, ce dernier s’étant mis à trembler nerveusement.

Reiner : Bonjour déjà, heureux que tu sois venu, commence-t-il en ajoutant mon prénom.

Moi : Epargne moi tes politesses mielleuse Braun, viens-en aux faits et abrège.

Je me surprends moi-même dans l’intonation si acerbe que j’adopte avec eux, j’ai dû apprendre cela de Livaï.

Le dénommé Braun se racle la gorge avant de poursuivre en ces termes :

Reiner : J’aimerais tout t’expliquer si tu le veux bien, ça va être rapide vu que les raisons sont simples, sache déjà que je n’ai jamais voulu te faire de mal.

Un rire amère m’échappe en concordance avec mes orbes se gorgeant de colère, le brun à ses côtés n’en mène pas large lorsque je le dévisage avec mépris.

Moi : Première nouvelle, tu te fous de ma gueule, ça commence mal, j’ai déjà envie de t’en coller une.

La dextre de Jean se veut apaisante puisqu’elle s’active à dessiner des caresses sur mon genoux pour me calmer.

Reiner : Ecoute, tu dois me croire je…

Cette Envie Irrésistible - Livaï X ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant