Cette Envie Irrésistible - Livaï X Reader

Chapitre 40 : "C'est fini, on s'en va"

PDV Reader

Octobre…Quelques mois plus tard…

Moi : Alors Armin ? t’es prêt pour cette expédition particulière pour toi ?

Les billes océaniques du blondinet jonglaient entre mes iris avec une excitation non contenue alors qu’il passait en revue ce qu’il connaissait sur le sujet.

En effet, après la mission qui avait eu lieu aux Brigades Spéciales, nous avions appris peu de choses nouvelles sur nos ennemis Outre-Mer mis à part qu’il y avait bien deux de leurs soldats en infiltration ici, qu’ils utilisaient des êtres humains qu’ils transformaient en titans pour nous les envoyer dans un but de destruction de notre île de Paradis. Du reste…beaucoup de questions restaient en suspens.

Aujourd’hui, en ce milieu du mois d’octobre amenant avec lui les couleurs auburn de l’automne, nous partions en expédition pour découvrir la Mer. Cette fameuse étendue qu’Armin admirait tant et qu’il rêvait de contempler.

Les chevaux trépignaient d’impatience de galoper dans les étendues vertes aux senteurs de pétrichor dues aux averses de la veille.

Mon ami et moi nous hâtons vers le reste du groupe pour le départ.

Erwin : Bien, si tout le monde est présent, nous pouvons y aller. Restez sur vos gardes malgré le peu de titans en ce moment.

Il ne fallut pas un mot de plus pour que nous lancions nos montures au galop, l’excitation, l’enthousiasme et l’espoir habitaient chacun de mes camarades qui avaient le sourire pendus aux lèvres.

Je m’efforçais de sourire alors que mon cerveau ne m’envoyait que des pensées macabres de mauvais pressentiments en rapport avec cette sortie.

Les éclats de rires se heurtent aux barbelés de mon esprit en écorchant leur joie de vivre au passage.

Cela n’échappe pas à Livaï dont le visage cristallin reflète une inquiétude anormale au-delà de son habituel stoïcisme.

Livai : Oï, quelque chose ne va pas ?

Sa voix se perd en écho comme si je l’entendais de loin.

Moi : Pardon ?

Il soupire en claquant sa langue contre son palais.

Livai : Tu es étrange aujourd’hui, tu sembles préoccupée, je demandais si tu allais bien ?

Moi : Hmm…Oui c’est rien, j’appréhende juste.

Il ne cherche pas plus loin en me gratifiant simplement de son éternel « tch ».

De notre côté, nous étions plus ou moins officiellement en couple, Hanji ne pu s’empêcher de me sauter dessus quand elle avait appris que mon père était au courant, ce dernier, en revanche, esquiva toute conversation à ce sujet depuis le mois d’août, certainement la gêne d’avoir cette conversation avec sa fille.