Cette Envie Irrésistible - Livaï X Reader

Chapitre 47 : Cette voix que je connaissais tant...

/// NDA : Hey ! Nouveau chapitre avec un nouveau passage violent INDIQUÉ, trigger warning du chapitre précédent toujours valable !! ⚠️ Chapitre assez court car transitif ///

PDV Reader

Hier matin, un médecin avait confirmé la perte de mon bébé sous forme de fausse couche. C’est pourquoi j’avais eu de violents spasmes dans le ventre ainsi que des saignements inhabituels.

Je n’ai même plus les mots pour qualifier l’état dans lequel je me trouve puisque désespoir, anéantissement apparaissent comme des euphémismes pour quantifier ma douleur.

Le plus étrange, ou bien est-ce une réaction normale du système nerveux ou de l’esprit, est la rage profonde qui consume mon être.

J’en veux à la Terre entière et cela ne s’est pas arrangé lorsque j’ai appris que la rupture avec Livaï avait été orchestrée par Eren lui-même pour me kidnapper plus facilement.

Je passe le plus clair de mon temps à réfléchir aux solutions qui s’offrent à moi pour tenter de fuir mais c’est tout bonnement vain parce qu’à la moindre tentative échouée, j’en paierai le prix fort.

Dans un sens, je me dis que je suis presque déjà morte psychologiquement alors au point où j’en suis, je ne perds pas grand-chose à essayer.

Je me pose également mille questions quant au Bataillon, à mon père etc. Sont-ils en route pour me sauver ? Ont-ils préféré préserver leur vie en restant au Q.G ? Tant d’interrogations sans réponse.

Alors que je tergiverse en faisant les cent pas dans ma maudite chambre, le bruit de la porte qui s’ouvre m’interromps dans le cheminement de mes pensées.

Mon sang se glace immédiatement lorsque mes iris s’ancrent dans ceux de la personne me faisant face.

Ce n’est pas Eren, ni Gaby.

Non.

C’est un homme blond revêtu d’un long imperméable beige avec un brassard rouge autour du biceps.

Sa stature imposante s’avance dans la chambre en renfermant la porte derrière lui.

A clef.

Mon cœur intensifie ses battements, mes mains deviennent moites, mon souffle évolue en mouvements sporadiques tandis que mes jambes flagellent.

Il avance vers moi calmement alors que je recule jusqu’à que mon dos heurte le mur.

Moi : N’approchez pas, couinais-je.

? : Alors c’est toi l’héritière royale d’Eldia.

Ses pupilles reptiliennes, réhaussées d’une paire de lunettes aux verres ronds, me détaillent de haut en bas au rythme de ses pas dans ma direction.

Je me plaque encore plus contre le mur comme s’il allait me happer pour me faire disparaitre de cette pièce.

L’homme ne se tient qu’à quelques centimètres de moi désormais, je ressens de trop près son aura malfaisante.