Cette Envie Irrésistible - Livaï X Reader

Chapitre 50 : " Tu nous es revenue"

/// NDA : Hello ! Vraiment désolée pour le retard mais avec la reprise des cours j'ai vraiment peu de temps...Voici donc la suite et avant chapitre. Le prochain sera l'épilogue...///

PDV Omniscient

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Deux mois se sont écoulés depuis la mort de Jean Kirschtein, conclusion funeste de la mission de sauvetage de la jeune fille du Major Erwin Smith.

Cette dernière s’est réveillée deux semaines après l’évènement suite à son coma traumatique dû au choc émotionnel trop fort qu’elle a subi.

Depuis, les jours défilent sans qu’elle ne sorte de sa chambre qui lui a été laissé par ses deux amies qui se doutaient qu’il valait mieux lui octroyer de l’espace.

Tout le monde se faisait un sang d’encre pour elle puisqu’elle refusait catégoriquement de manger, ou du moins très peu.

 Le Caporal luttait contre lui-même pour ne pas enfoncer la porte et la serrer dans ses bras.

La soldate n’avait vu personne, excepté la jeune Gaby qui était la seule à pouvoir pénétrer dans sa chambrée pour lui apporter de quoi subsister un minimum.

Non l’enfant ne dira pas aux autres la vision qui s’offre à elle dans ces moments.

Lorsqu’elle dépose le plateau repas sur le bureau et qu’elle assiste à la détresse de l’amie du défunt Jean.

Elle ne dira pas qu’elle la voit pleurer matin et soir à s’en étrangler avec ses larmes.

A quel point cela lui fait de la peine lorsqu’elle la voit recroquevillée en boule sur son lit en se tenant le ventre à cause de la douleur irradiant son être.

Cette fois où, ne la trouvant pas, la jeune Gaby s’est précipitée dans la salle de bain en y trouvant la soldate totalement vêtue sous l’eau brûlante entrain d’évacuer son chagrin sempiternel.

Une véritable descente aux Enfers rythmait le quotidien de la fille d’Erwin dont le cœur brisé en milliard de morceaux tentait difficilement de battre chaque jour en luttant pour ne pas céder à l’appel de la Faucheuse.

Elle était convaincue de ne pas pouvoir poursuivre sa vie sans son âme sœur qu’était Jean.

Elle se sentait désespérément vide, anéantie au point de ne trouver aucune source de réconfort au long de ces journées interminables.

Après son réveil, la soldate croyait avoir fait un abominable cauchemar, qu’en courant à travers les couloirs du Q.G, elle allait pouvoir passer la porte de la chambre de son meilleur ami puis lui sauter dans les bras en humant son odeur si familière.

Qu’elle pourrait ébouriffer ses cheveux châtains au son de leurs éclats de rires pendant qu’il la ferait virevolter dans ses bras.

C’est dans cette logique de déni total que sous les regards inquiets de la part de ses camarades, la jeune fille s’était ruée hors de l’infirmerie en courant de toutes ses forces jusqu’à la chambre de Jean.

Mais au moment où elle avait appuyé sur la poignée de la porte, la réalité l’avait percuté de plein fouet lorsque ses yeux s’étaient posés sur le lit défait et sur lequel un tas de vêtements masculin trônait.