Chapitre 49 : "Comment je vais faire Sasha?"

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PDV READER

Cela fait à peine 1 heure qu’Annie, Reiner, Mikasa et Livaï sont partis mais je m’inquiète d’ores et déjà.

Bien entendu, ils sont tous les quatre des soldats émérites d’autant plus que deux d’entre eux possèdent la capacité de se transformer en titan.

Toutefois, je sais de quoi est capable un monstre comme Sieg…

Au fur et à mesure, je prenais mes marques dans ce camp de fortune installé à la hâte par mes camarades.

Tout le monde prenait soin de ne pas me brusquer par rapport à ce que j’avais subi.

Je les remercie fortement d’être aussi compréhensifs, empathiques. Je me rends compte de la chance que j’ai de les avoir tous.

Armin m’avait expliqué qu’ils avaient perdu un temps précieux en voulant absolument établir des plans pour me secourir, d’où le retard.

Malgré ma réponse cinglante à Livaï tout à l’heure, je ne leur en voulais aucunement.

Ils se sont tout de même déplacé jusqu’ici alors comment je pourrais leur reprocher quoi que ce soit.

J’ai réussis à faire un câlin à mon père, je suis fière d’avoir pu surmonter ce petit contact physique avec une personne que j’aime.

Quant à Hanji, elle m'a ausculté puis soigné du mieux qu’elle pouvait avec les trousses de soins à disposition.

J’avais pu discuter avec Sasha qui m’avait tant manqué. La brunette n’a pas cessé de tout faire pour me remonter le moral puis s’en ait mêlé Connie qui, malgré sa maladresse, m’a fait sourire plus d’une fois.

Enfin, je me dirige vers Jean qui s’était montré discret pour me permettre d’échanger avec les autres.

Moi : Mon Jeanboi !!

Je m’approche de lui en me faisant violence pour lui faire un câlin, non pas que je n’en avais pas envie mais le contact avec des personnes de sexe masculin restait toujours un peu difficile.

J’arrive derrière lui et enroule mes bras autour de son buste contre lequel j’enfouis mon visage.

Son odeur si réconfortante emplit mes narines, il avait toujours eu la même depuis l’enfance : des effluves de bergamote et d’hespéridés.

Je n’ai même pas besoin de voir son visage pour savoir qu’il sourit, qu’il est heureux que l’on se soit retrouvé.

Nous qui sommes inséparables depuis toujours. Cela nous avait parfois valu les réprimandes de nos parents qui en avaient marre de faire les navettes pour que l’un dorme chez l’autre.

Heureusement, nous pouvions compter sur Mamie Louise qui se proposait toujours pour être l’hébergeur de nos soirées pyjamas à grignoter ses gâteaux sortant tout juste du four et à boire la citronnade qu’elle venait de confectionner avec les fruits de son verger.

Mes lèvres s’étirent en un rictus en repensant à tout cela, que de merveilleux souvenirs inoubliables.

Jean : J’ai eu tellement eu peur pour toi si tu savais, finit-il par déclarer en se tournant pour me faire face.

Cette Envie Irrésistible - Livaï X ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant