Twilight Chapitre 5 : Résurrection

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  Le silence se fait autour de moi, tant d'un côté que de l'autre, alors que les deux parties du corps de Connor gisent au sol. Je n'en reviens pas moi-même d'avoir réussie. Je me dirige vers le corps du Vampire et envoie son corps traîner vers les Volturis avant de leur envoyer la tête. Je reprends peu à peu mon calme en regardant les Volturis m'observer silencieusement. Je lis de l'agacement dans leurs regards.
— C'est fini ! déclarais-je. Comme convenu, si je gagnais, vous nous laisseriez, ma famille et moi, tranquille. Comme vous avez pu le constater, je suis assez forte pour nous protéger. Et comme vous l'avez constaté, j'ai cloné chacun de vos pouvoirs. Alors laissez-nous tranquille.
— Qu'est-ce qui nous prouve que nous ne risquons rien, et que vous ne nous attaquerez pas ? me questionna Aro en souriant en coin.
— Parce que vous pensez que nous en avons envie ? Tout ce que nous souhaitons c'est vivre en paix parmi les humains. Vous ce que nous souhaitons, c'est vivre une vie normale et recommencer encore et encore sans se soucier que vous chercherez une nouvelle excuse pour nous tuer. Nous ne voulons pas vous nuire, pas plus que nous ne voulons vous remplacer.
Je tourne les yeux vers chacun des Volturis avant que mon regard ne se pose sur Alec qui me regarde avec un air déçu en fronçant les sourcils.
— Tout ce que je veux, c'est vivre en paix. J'aurais préféré que ce soit en tant qu'humaine avec mon fils, mais on m'a privé de ce droit. Alors je me contenterai seulement de vivre pour moi et d'apprendre. De mener une existence tranquille. Je ne suis un danger pour aucun de vous. Et je ne vous rejoindrai pas. Ma place est au près de ma sœur.
Alice m'envoie alors une vision. Celle d'une guerre éclatant entre les Volturis et nous. Les pertes sont lourdes des deux côtés. Bella et Alice ont réussie à tuer Aro, comme dans la vision précédente qu'elle avait eu quelques années plus tôt. Edward avait été tué par Jane et Paul avait été éliminé par Alec. Jane tenta de me tuer, mais elle fut arrêtée par son propre frère qui venait de me protéger. Les deux côtés avaient réussi à s'enfuir chacun de leur côtés lorsque Carlisle et Jacob avaient éliminés Marcus et Caïus.
— Sachez cependant que si vous tentiez quoi que ce soit contre nous, vous serez perdants. Vous y laisseriez la vie. Mais si jamais vous ne me croyez pas, je peux vous montrer. Vous faire voir ce qu'Alice a vue.
Aro resta silencieux et semblait pensif.
— Approche, m'ordonna-t-il en tendant une main vers moi.
— Lana, m'appela Paul calmement. Tu ne leurs doit rien. Tu as réussi. Tu n'es pas obligé d'aller le voir.
Je me tourna vers lui en lui souriant.
— Je le sais. Mais si je ne le fais pas, ils ne sauront pas à quoi ils s'exposent à essayer de s'en prendre à nous. Ils ne sauront pas qu'ils trouveront la mort à cause d'eux.
Je me retourna vers les Volturis et m'approcha d'eux d'un pas rapide mais calme. Je savais que je ne risquais rien à grâce à mon pouvoir. Je m'arrêta devant de Vampire et lui tendis la main qu'il saisit rapidement, l'air avide de voir ce que j'ai vue. Je tournais les yeux vers chacun des Vampires qui nous observaient curieusement. Je leur envoya mentalement la vision d'Alice, avant de porter une nouvelle fois mon regard sur Aro.
— Renversant, murmura le Vampire.
— Comme vous l'avez vu, il se passera la même chose que la vision qu'Alice vous a montrer il y a quelques années. Mais si toutefois vous nous laissez tranquille, nous pourrons reprendre notre vie comme autrefois. À vous de choisir.
Le Vampire me lâcha la main et recula de quelques pas en me souriant, avant de se tourner vers son assemblée.
— Il semblerait que Lana ait remplie le pacte qui avait été conclu il y a deux jours. Elle a vaincue Connor et trouve ainsi sa liberté. Il n'y a nul danger ici. Lana promet de ne faire usage de ses pouvoirs sur aucun d'entre nous. N'est-ce pas Lana ?
— Bien sûr. Je le promets. Je n'userais d'aucun de mes pouvoirs sur aucun d'entre nous.
— Dans ce cas... nous n'avons plus rien affaire ici, conclut Marcus.
— Mais sache que nous t'aurons à l'oeil Lana, m'avertit Caïus d'une voix menaçante. Et le jour où tu rompras cette promesse, tu seras à nous.
— Ne vous en faites pas. Il n'y a aucun risque que je commette d'erreur, lui assurais-je.
Je recula de plusieurs pas pour m'éloigner d'eux le plus possible avant de leur tourner le dos pour retourner au près des miens. Une fois près d'eux, je me tournais vers les Volturis qui me regardèrent une dernière fois avant de s'éloigner à grands pas. Il ne resta qu'Alec de l'autre côté du champs, qui m'observa calmement et tristement avant de rejoindre les autres Volturis.
Je me tourna vers ma sœur en lui souriant, tandis qu'elle me prit dans ses bras.
— Tu as réussie ! Tu as été géniale.
— Merci, souris-je en lui rendant son étreinte.
Je me tournai vers Paul qui me prit dans ses bras.
— Et si nous rentrions chez nous ? le questionnais-je.
— Il faut d'abord que j'aille chercher les Quileutes. Mais en rentrant, je te rejoins chez toi, c'est promis.
Je hoche la tête silencieusement en lui souriant.
— D'accord. Dans ce cas, je t'attends à la maison.

Une heure plus tard, après avoir dit au revoir à nos amis, je passa la porte de chez moi en soupirant tranquillement. À présent tout était terminé. Je n'avais plus qu'à vivre en paix avec Paul. Je n'en revenais pas d'avoir réussie à sauver tous ceux que jamais et d'être parvenue à venger la mort de mon fils. Maintenant, je savais que je serais en paix, parce que je savais que j'avais pu faire en sorte que mon fils ne soit pas mort en vain. J'aimais mon fils et il était temps maintenant que je vive pour moi.
J'allai dans la chambre pour me changer, et vis une enveloppe sur mon oreiller. Je fronça les sourcils et alla la chercher avant de la regarder curieusement. Elle m'était adressée, en écriture calligraphiée. Curieuse, je l'ouvris et la lus.

« Chère Lana,

Je t'en prie, ne jette pas cette lettre avant de l'avoir lue. J'ai conscience que je suis la dernière personne que tu aimerais avoir des nouvelles. Mais saches que je n'ai pas cherché à te nuire. Peut-être que pour toi ce n'était qu'une question d'imprégnation qui a cessée lorsque tu as choisie Paul, mais je suis certain que c'est plus que ça et que tu ne l'admettras jamais.
Cependant, saches que j'accepte ton choix. Je te laisse en paix. Mais saches également que si un jour tu te retrouvais seule d'une quelque manière que ce soit, je t'attendrai. Peu importe le temps que cela prendra. Nous sommes immortels. Et si je dois attendre des siècles pour t'avoir, alors je patienterais. Tu en vaux la peine.

Je te souhaite une éternelle et heureuse vie Lana. En espérant qu'un jour tu me reviennes.

Éternellement,
Alec. »

Je pris une grande inspiration et replia la lettre avant de la ranger dans l'enveloppe. J'allai ensuite dans le salon, et rangea l'enveloppe dans mon bureau. Je ne savais pas ce que me réservait l'avenir. Mais je savais à présent que j'en avais un. Et je devais m'estimer reconnaissante. Je devais vivre ma vie pleinement. Je le devais à mon fils Roran. Et un jour, peut-être que je le retrouverai. Quand il sera temps pour moi de le rejoindre. Mais pour le moment, je devais vivre. Et quitte à le faire, autant tenter l'éternité.

FIN