Chapitre 13: Rêves et bien-être...

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Je suis dans ma chambre, assise sur le canapé au bord de ma fenêtre saillie. Une couverture sur moi et mon carnet dans les mains, je réécris tout ce que j'ai fais cette journée.

Ça fait maintenant quelques années maintenant que je fais ça, chaque jour j'écris ce que j'ai fais de mes journées, qui j'y est vu et ce que j'ai ressenti. Tout ça je le fais pour pas oublier.

C'est comme un rituel et j'espère que je continuerai a le respecter même en vieillissant. Je termine d'écrire ce que j'ai commencé avant de fermer mon carnet. Il est actuellement 23h et ça fait environ 1h30 que nous sommes rentrés.

J'ai vraiment passé une superbe journée avec mes amis, je crois que même à New-York,je n'avais pas jamais autant rigolé. Qui plus est, j'ai réussi à convaincre Léandro de m'apprendre a faire de la moto.

D'ailleurs, en parlant de lui, vers la fin de la journée il a reçu un appel mais il n'avait pas l'air très content. Je n'ai pas pu entendre ce qu'il disait mais ça se voyait à son expression.

Les sourcils froncés et la mâchoire contracté avec ses poing fermés. Je me doute bien qu'il n'était pas content. Après, je ne vais pas pour autant m'immiscer dans ses affaires.

S'il veut parler, je suis là, comme pour tous mes amis. En revanche s'il ne veut pas parler, je ne forcerai pas, moi même je n'aimerai pas qu'on insiste à mon sujet.

Enfin après une bonne heure, je décide d'aller me coucher, étant fatigué de cette journée. Je crois que ça a été la meilleure journée de ma vie et j'espère que ce ne seras pas là dernière.

Mon téléphone en charge et mon corps sous la couette, je me laisser aller dans les bras de Morphée, où ma vie idéal se trouve.

-Coucou ma puce, c'est papa!

-Papa? Je demande incertaine. Il hoche la tête, le regardant toujours avec un sourire.

-Qu'est ce que tu fais là! Je demande énervé.

-Et bien je suis venu voir ma fille et lui souhaiter un bon anniversaire un peu en retard... répond t il une main se grattant les cheveux avec un petit sourire.

-Ta fille? Alors comme ça je suis ta fille! Tu ne peux même pas me qualifié comme telle, tu n'étais pas là à ma naissance et tu ne pas jamais reconnu! Criais je.
Tu n'ai rien, tout ce que tu as fait, c'est m'abandonner et abandonner maman qui était enceinte de moi par TA FAUTE!

Les larmes ruissellent sur mes joues, le tremplin d'émotion que je viens d'avoir ne semble pas vouloir se calmer.

Je me réveille en sursaut suite à ce rêve. Je regarde autour de moi et constate que je suis bien dans ma chambre, mes volets mal fermés laissent passer quelques rayons du soleil.

Me tournant sur le côté, je regarde l'heure indiqué sur mon téléphone.

6:30.

Je souffle ne comprenant pas pourquoi j'ai rêvé de ça. Mes joues sont humides, signe qu'ici aussi j'ai pleuré et pas que dans la nuit. Je me frotte les yeux avant de passer une main dans mes cheveux.

Sachant pertinemment que je n'arriverai pas à me rendormir, je décide de sortir de mon lit et de m'habiller. Un jean simple, un t-shirt avec un gros gilet et je sors de chez moi.

Ma mère a dû partir au boulot il y a une demi heure environ. Je marche dans les rues, ne sachant pas vraiment où je vais. Je remonte la fermeture éclair de mon gilet et mets ma capuche sur la tête.

Les matins il fait assez frais ici mais ce n'est pas désagréable, ça fait du bien même. Pendant mon trajet improvisé, je réfléchis.

C'est la première fois que je fais un rêve comme ça, ça ne mets jamais arrivé. Je ne comprends pas... Et puis... même s'il voulait nous retrouver ça ne serait pas possible, pas vrai?

Ça fait 18 ans qu'il n'a pas vu ma mère, quand à moi, il ne m'la jamais vu tout court. Normalement il n'a aucun moyen pour nous retrouver. Et je l'espère.
Parce que même si ça fait des années que je me convainc, je ne sais pas comment je réagirai devant mon père.

Je lève la tête sortant de mes pensées et remarque que je suis au lycée mais plus particulièrement sur le terrain. L'établissement est fermé pendant le week-end mais pas le terrain.

J'avance un peu quand je remarque quelqu'un entrain de s'entraîner. Je vais dans sa direction et plus j'avance, plus je reconnais Léandro. Je m'arrête quand je suis à bonne distance et je m'assois par terre, le regardant s'entraîner.

Ça m'étonne de le croiser ici à cette heure ci en plus. Je sais que mes cousins viennent parfois pendant le week-end mais jamais aussi tôt. Malgré mon étonnement, je suis contente.

Même si ça ne fait pas longtemps qu'on se connaît, j'ai un sentiment de bien être et de sécurité avec lui, ce qui doit paraître bizarre. Je m'appuie un peu plus sur mes mains pour être bien assise quand il se tourne vers moi.

C'est seulement maintenant que je le remarque mais il est torse nu. Son corps d'athlète transpirant ressort énormément tout comme son tatouage sur son pectoral gauche.

Si je ne me trompe pas, c'est un arbre, mais je ne serais dire sa signification. Il s'approche de moi avant de s'allonge juste à côté, ses bras sous sa tête. Il ferme les yeux et un silence s'installe.

-Que fais tu là? Me demande t il soudainement.

-Je te pose la même question! Dis je un petit sourire au coin ce qui provoque aussi le sien.

-Je m'entraîne.

-À cette heure ci? C'est tôt non? Demandais je curieuse.

-Je n'arrive pas à dormir et le frais du matin fait du bien.

Je hoche la tête, ne répondant rien pour autant. Il se passe quelques minutes avant qu'il reprend.

-Alors?

Je le regarde les sourcils froncés ne comprenant pas.

-Qu'est ce que tu fais ici?

Cette fois il ouvre les yeux et me regarde, s'aillant en tailleurs à côté de moi. Ses abdos se contractent à se geste et je ne peux m'empêcher de loucher rapidement dessus.

Il faut l'avouer, Léandro est loin d'être moche, très loin même!

-Un mauvais rêve... j'ai marché et mes pieds m'ont emmené jusqu'ici. Dis doucement.

-Hum.... Tu veux essayer? Me demande t il en me montrant le ballon.

-Heuuuu, comment dire que si tu n'aurais pas remarqué, je suis toute petite moi par rapport à toi. Alors à coup sûr tu va m'écraser comme une brute! Dis un avec un rire nerveux.

Je le vois se retenir de rire mais il ne résiste pas longtemps et rigole face à ma réponse. Bah quoi, j'ai pas envie de mourir moi! J'attend qu'il se calme afin qu'il m'explique.

L'entendre rire fait vraiment plaisir, lui qui ne donne que l'image d'un mec réservé et froid. Là je vois tout le contraire. Il se lève et me tend la main.

-Aller viens temeroso... dit il un sourire en coin en me tendant sa main.

-Je ne suis pas une peureuse! Lui répondais je avec un grand sourire signe que j'ai compris. Il me regarde étonné sans bouger pendant que moi j'attrape sa main et me dirige vers le terrain.

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Heyy voilà le 13 eme chapitre, j'espère qu'il vous plaît.

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