Chapitre 30: Travail.

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Aujourd'hui est un nouveau jour d'une nouvelle semaine. 2 semaines sont passées depuis ma dispute et mon explication avec Léandro. Depuis tout va bien, il s'amuse à me taquiner et je fais pareil.

Avec les garçons que ce soit les cousins ou les membres de l'équipe de foot, tout va bien. On discute, on rigole. Et avec Bloom, Sarah et Élina tout se passe bien.

On forme un vrai petit groupe mais ça me suffit. Nous avons passé plusieurs après midi ensemble les unes chez les autres et avons fait plusieurs sorties ensembles.

Enfin voilà. Aujourd'hui nous sommes Lundi 19 octobre soit bientôt en novembre. Dans quelques
semaines, ça fera deux mois que je suis en France.

Ce matin j'ai décidé de m'habiller d'une jean taille haute avec un débardeur noir simple.et d'un gilet bordeaux. Étonnamment il fait encore très chaud pour un mois d'octobre.

Je me maquille légèrement et attache mes cheveux pour être tranquille. Je descend ensuite pour mettre mes chaussures mais avant ça, je dis bonjour à ma mère.

Après quoi, je sors de la maison et rejoins les garçons qui m'attendent déjà. A peine monter, Aiden râle.

-Es' t'es super longues tu sais! Vous faites quoi pour mettre autant de temps? Râle t il.

-Rien, je peux t'assurer que contrairement à d'autre, j'ai été super rapide. Et puis vous aussi vous êtes longs des fois!

-Même pas, en 10 minute c'est bon. Pas comme certaines.

-Dit il. Ricane Kayden.

Comprenant, je ris à mon tour, j'ai un allié de taille. On continue notre débat jusqu'à arriver au lycée. A peine descendus de la voiture, Aiden et moi allons faire un sondage au près de nos amis.

-DITES, VOUS VOUS PRÉPAREZ EN COMBIEN DE TEMPS?! Crions nous en même temps.

-Heuuuu... fait David.

-Cherchez pas, depuis qu'on est partis de la maison, ils débattent sur ça. Dites vous que j'ai passé tout le trajet à les entendre se chamailler. Dis Kayden désespéré en arrivant.

-Mon pauvre. Dire que l'un est ton frère et l'autre y'a cousine. Y'a de quoi se poser des questions.

Kayden hoche la tête et tout le monde ris à sa réaction. Mais nous, nous n'avons rien oublié alors nous reposons notre question et cette fois tout le monde répond.

-Tu vois, les mecs mettent autant de temps qu'une fille, voir même plus pour certain! Dis je à Aiden.

Il souffle mais affirme que j'ai raison. Un sourire de gamine apparaît sur mon visage et j'en suis heureuse. Je vais sur mon téléphone pour regarder une notification quand j'en reçois une du lycée.

Je clique dessus et la c'est la blague. Le prof de philo est absent. Donc là, je suis au lycée pour rien. Étant dégoûté une drôle d'expression doit être inscrite sur mon visage.

-Qu'est qu'il y a Esmée ? Me demande Élina.

-Bah notre prof de philo est absent donc là on commence a 10h. C'est toujours le prof qu'on voit le plus qui est absent!

-Bah c'est bien, genre là on est libre du coup. Dit Aiden.

-Ouais. Sauf Léandro et moi, on va avancer sur notre travail.

-Si tu veux. Répond il en levant les épaules.

On continue de discuter tous ensemble jusqu'à devoir se séparer après l'entente de la sonnerie. Avec Léandro, nous partons tout les deux en étude. Bloom et Aiden ne veulent pas venir.

Sous prétexte d'avoir quelque chose d'autre à faire. Je me doute bien qu'ils seront ensemble et ça me fait plaisir. D'ailleurs, j'ai complètement oublié l'après midi que mes cousins voulaient organiser.

Ils m'ont expliqué que chaque année, chacun leur tour, ils organisent un barbecue avec l'équipe mais aussi leur familles. Et cette année, ça tombe chez les Torres!

De ce que j'ai compris, notre groupe est invité tout comme nos parents, frère et sœur et amis. J'espère que ça se fera surtout quand on sait qu'il y a la piscine à côté!!

Je sors de mes pensées quand nous arrivons à la salle. Je m'installe tout comme Léandro et nous entamons directement notre travail.

Je vois bien qu'il est investi et ça me fait plaisir, surtout que je ne me tape pas tout le boulot comme certain.

-Léandro?

-Hum... répond il l'es yeux rivés sur la feuille, crayon en bouche.

-Pour ta famille, tu va faire quoi? Après tu n'ai pas obligé de me répondre hein! Dis je précipitamment.

Il relève les yeux vers moi et me regarde avec le visage fermé avant de légèrement sourire, ce qui me détend un peu.

-Je pensais aller les voir vers novembre même si je ne sais pas encore quand. Après pour ce qui est de les amener ici, je dois attendre début janvier pour savoir si j'ai le droit à ma bourse.
Si c'est le cas, je ferais la demande en urgence et ramènerai ma mère et mes soeurs ici. M'explique t il.

-Je viendrai avec toi.

Il me regarde sans comprendre ma phrase. Alors je la redis plus clairement.

-Je viendrai avec toi les voir.

-Non. Je ne veux pas. Dit il sèchement.

Je ne comprend pas son changement d'humeur brutal, pourquoi réagis t il comme ça?

-Comment ça?

-Tu ne viendra pas, c'est trop dangereux là bas. Dit il en serrant les poings sur la table.

-Je m'en fou, je t'accompagne.

-Non! Cri-t-il en se levant brusquement.

Je n'ai pas le temps de répondre qu'il part, me laissant seule avec nos affaires, au milieu des regards des autres. Ils me soûlent ceux là.

-Regardez ailleurs, y'a plus rien à voir! Dis je énervé.

Je récupère mes affaires ainsi que celle de Léandro et me dirige vers le terrain. Le cherchant du regard, je constate qu'il n'est pas là. Je vais donc à la salle, à part ça, je ne vois pas où il pourrait être.

Je le retrouve devant un sac de frappe à se défouler. Je m'assois sur un des bancs de la salle sur lequel je pose nos affaires à j'attends. J'attends qu'il se calme pour qu'on puisse discuter tranquillement.....

Je reste là à le regarder pendant une bonne vingtaines de minutes, attendant qu'il se décide. Il finit par pouffer et venir s'installer à côté de moi sans pour autant parler.

Alors je me lance.

-Je sais que c'est dangereux d'aller la bas mais j'ai envie. Tu m'a aidé quand l'autre abruti a faillit....bref. Alors à moi de t'aider pour ta famille. Dis je calmement, refoulant un sentiment de dégoût envers Adam.

-Tu sais, si je ne veux pas que tu vienne, c'est parce que je ne veux pas qu'il t'arrive là même chose qu'à elle. Je ne me le pardonnerai pas et ta famille non plus.

-Elle? Demandais je curieuse.

Il hoche la tête mais rien de plus. Je doute que ce soit un sujet dont il aime parler alors je n'en fait rien. On reste un moment dans le silence, jusqu'à ce qu'il me propose de reprendre le travail.

On se mets donc à bosser dans la salle de sport. Très classe mais bon... Je pense que ça lui permet de penser a quelque chose d'autre.

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