Ça fait presque une semaine que nous sommes ici et j'ai beaucoup aimé être en Colombie. Même si le cadre de vie n'est pas le même qu'en France, je trouve que c'est quand même agréable.
Avec Léandro, nous sommes de nouveau ensemble mais cette fois pour de « vrai ». Il m'a avoué ses sentiments et je lui est avoué les miens. Je n'aurais jamais cru ça possible.
Maintenant les choses que j'aimerai comprendre, c'est pourquoi au départ il a voulu tout arrêter, et savoir qui est ce elle, dont il m'avait parlé à un moment.
Je pense que lui demander ici est une meilleure idée que le faire en France. J'ai peur qu'une fois rentré, il se braque et ne veuille plus répondre.
Ses sœurs étant à l'école et sa mère au travail, il n'y a que nous deux dans la maison. J'ai terminé de préparer le repas de ce midi et Léandro est sous la douche.
Étant donné que je « squatte » ici, c'est la moindre des choses de préparer au moins les repas. Quelques fois quand Maria refuse, j'insiste en lui disant que je veux au moins l'aider.
Mais à la fin je me dépêche pour qu'elle fasse le moins de truc possible.
Je vais dans la chambre de Léandro est l'attend, assise sur le lit. Ma main à mon cou, je joue avec sa chaîne et plus précisément son médaillon. Depuis qu'il me l'a donné, c'est une chose que je fais fréquemment.
A chaque fois, ça me rappelle ce moment et je souris tout le temps. Mon copain finit par me rejoindre, habillé d'un short et d'un débardeur, une serviette autour du cou, du à ses cheveux tout trempé.
Il s'approche de moi et secoue sa tête près de mon visage histoire de m'arroser. Je rigole et le repousse assez loin pour pouvoir m'armer d'un oreiller. Je me protège avec et attend la prochaine rafale.
-J'arrête j'arrête. Tu voulais me parler non ? Me demande t il en s'asseyant contre sa tête de lit, les bras derrière sa nuque.
-Oui, en faite, j'ai plusieurs trucs à te demander. Tu te souviens que le jour où je t'ai dis que je viendrai avec toi en Colombie, tu t'es énervé. Tu m'a dit que tu ne voulaient pas que je vienne parce que tu avais peur qu'il m'arrive la même chose qu'elle. Mais c'est qui? Demandais je.
Il baisse le regard avant de souffler. Il relève la tête vers moi et je perçois dans son regard de la tristesse et de la colère.
Pdv Léandro
Je lui est tout raconté à propos de Luna. Pendant mon récit, je ne l'ai pas regardé une seule fois, j'avais peur qu'en apprenant ce qui est arrivé à mon ex, elle me repousse ou autre, ayant peur qu'il lui arrive la même chose.-Hey.. dit elle prenant mon menton entre ses doigts pour que je la regarde.
Tu sais je n'ai pas peur qu'il m'arrive la même chose que Luna. Ce n'est pas à cause de ça que je vais te laisser, pour le coup, tu peux toujours rêver. Me dit elle avec un sourire.-Ça me rassure. C'est surtout pour cette raison que je n'ai jamais été clair avec toi, d'un côté j'avais cette attirance, et de l'autre, j'avais ce sentiments de honte. Quand on a commencé à se parlé plus souvent et à se rapprocher, j'ai eu peur que tu sois menacée ou que tu serve de pression contre moi.
-Ça n'arrivera jamais, tu peux en être sûr!
Elle m'embrasse ma joue et joue avec ma chaîne que je lui ai donné.
-Quant à la chaîne, elle était à mon père. Quand j'étais petit, il me l'avait donné avec comme mission de la donner à celle que j'aime. Dis je en lui souriant.
Elle rougie légèrement avant de me murmurer un je t'aime. Je lui réponds et nous restons comme ça un petit moment. A midi, ma mère et mes sœurs rentrent pour manger et nous discutons de chose joyeuse.
Seulement, je vois bien que ma mère a l'air triste. Après tout, je vais bientôt devoir retourner en France, je ne peux pas me permettre de rester ici indéfiniment. Même si en vrai, je le voudrais.
Après le dîner, ma mère est retourné au boulot et mes sœurs a l'école. Avec Esmée nous avons débarrassé puis je lui ai proposé de sortir un peu. Peut être que certaines choses pourrait l'intéresser.
Main dans la main, nous marchons dans les rues marchandes. Ici tout se vend, bijoux, vêtements, produits, nourriture... il y a vraiment de tout et c'est pratiques.
Après une ou deux heures à traîner, Esmée repart avec une pyramide en verre où se trouve des chutes d'eaux. Ce sont les plus belles de Medellin, malheureusement nous n'avons pas assez de temps pour y aller.
Elle a voulu prendre des choses pour ses cousins mais elle sait aussi bien que moi que juste par ce geste, ils se poseront des questions. Elle repart donc avec une pyramide pour sa mère et un petit cadre photo.
Esmée m'a expliqué qu'elle s'était expliqué avec sa mère et qu'elle voulait donc acheter un cadre photo. Quand elle verra son père, si elle le voit un jour, elle lui offrira.
On continue de discuter sur le chemin du retour quand des motos se font entendre.
Merde, j'espère que ce n'est pas eux...
3 motos débarquent de nul part, se positionnant devant nous, nous bloquant ainsi le chemin. Esmée qui jusqu'à présent était à côté de moi, passe derrière moi, mon bras sur sa taille.
Je me mets devant elle pour qu'ils ne puissent pas la voir. Je la sens attraper légèrement mon t shirt mais à voir son regard, elle n'a pas peur, ce qui me fait légèrement sourire.
-Aquí, Leandro Núñez. Como has estado ultimamente. Me demande t il avec un regard arrogant. (Tiens, Léandro Nuñez. Comment vas tu depuis le temps)
Je ne réponds rien, ne voulant pas m'éterniser ici.
-Ah no contestas, bien. y tu madre y tus hermanas están bien?
Dans sa voix il n'y a que l'arrogance et le mépris qui résonne. Je serre les poings en l'entendant parler de ma famille.
-Si te acercas a ellos...Commençais je avant qu'il ne me coupe.
-Tu ne feras rien. Dit il cette fois en français. Je te rappelle que c'est moi qui contrôle tout ici. Je peux très bien aller faire un coucou à y'a famille. Quel sera leur réaction en voyant celui qui a tué son mari et leur père.
-Fumier! Qu'est ce que tu veux! Dis je énervé.
-Rien. Je viens juste te rappeler que tu dois me rembourser ce que ton père ne m'a pas remboursé. Sinon....
Je n'ai pas le temps de bouger qu'il s'approche de moi avec une lame et m'entaille de bras. Le sang ne tarde pas à couler, à tel point que je doivent compresser la plaie, malgré la douleurs.
Suite à ça, il s'en va nous laissant seul Esmée et moi. Je souffle un bon coup avant de m'appuyer contre un mur pas loin. Je crois que tout le stresse vient de redescendre.
-Léandro, faut qu'on rentre! Faut soigner ça ! Me dit Esmée.
Je hoche la tête et passe devant elle sous ses ordres. Ma petite peureuse est finalement une tigresse, à aucun moment elle n'a reculé, crié ou un peut. Elle fait ma fierté.
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Obsession
RomanceEsmée est une jeune fille qui n'a vécu qu'avec sa mère. Pour elle c'est sa seule famille avec sa tante et ses cousins. Après une mutation, elle déménage en France là où sont sa famille mais aussi celui qui peut être fera chavirer son cœur. -Je te c...