Fou

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-Ricardo Parati était un simple dealer allant de cartel en cartel. Il est connu pour être sans attache et comme étant indépendant. Son seul objectif, faire le plus de thune possible.

-Comme si son fric allait l'empêcher de mourir.

Je regarde l'écran d'Alphonso. Des dizaines de pages sur ce fils de pute.

-Tu as ses connaissances? Je demande.

Il secoue la tête et tape sur son clavier.

-Pas vraiment mais j'ai son adresse. Tu pourras sûrement y trouver des informations sur ses clients.

-Donne-la moi et préviens cinq hommes. On part dans dix minutes.

Il me lance un regard d'espoir.

-Je peux venir?

-Non. Toi tu t'occupes de pirater les possibles caméras de sa baraque et tu restes ici pour surveiller Thysia. Elle dort donc normalement c'est bon mais je veux que tu sois là au cas où il y aurait une attaque.

Il fait la moue mais hoche tout de même la tête et s'occupe de faire ce que je lui ai ordonné.

~~Ellipse~~

Le dos plaqué contre le mur de la vieille bâtisse, je lève le poing pour arrêter les hommes de Roméo.

Je pose un doigt sur l'oreillette positionnée dans mon oreille.

-Alphonso, c'est quoi ce merdier? Je chuchote agressivement en voyant des gens dans la casa.

-Tu peux y aller ce sont de simple junkis. M'affirme-t-il sûr de lui.

-C'est pas un putain de guet-apens? J'enverrai jamais mes soldats dans un putain de piège Alphonso!

L'oreillette grésille.

-Dépêche-toi jefe. On n'a pas toute la journée.

Je fronce les sourcils.

Ce petit con va regretter de m'avoir parler comme ça.

Je regarde les autres et fais signe pour avancer.

Nos pas caressent silencieusement la pelouse sèche et nos mains serrent fort nos armes.

Doucement, j'entre dans la maison suivie de près par mes coéquipiers.

-Lâche-ça. Dis-je à un des drogués en posant mon canon à l'arrière de son crâne.

Il lâche la seringue et rigole. Je grimace. Je déteste ces putains de déchets de l'humanité.

-Qu'est-ce que vous foutez là?

-On squat. Notre pote doit bientôt nous livrer. Dit-il difficilement.

Je jette un regard à Pablo qui tient également en joue un des junkis.

-Qui est votre pote?

-Ricardo.

Lentement, j'enlève la sécurité de mon flingue. Il sursaute en comprenant que je ne rigole pas et qu'à tout moment, sa cervelle explose.

-J'ai tué ton pote. Et je te conseille de répondre à mes questions si tu ne veux pas le rejoindre. Je chuchote à côté de son oreille.

Il hoche rapidement la tête.

-Tu vois, ton pote à sous entendu savoir pourquoi une personne... une personne très chère à mon coeur était blessée. Maintenant, tu vas me dire qui sont les clients de ce fils de pute. Dis-je en cherchant mes mots.

Bleu IndigoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant