Bleu Indigo

Épilogue

Sa langue trace une ligne humide le long de mon cou alors que je tire sur les liens qui retiennent mes mains.

Ma peau est prise de milliers de frissons lorsqu'il prend un de mes seins en assaut.

Ses doigts courent sur mes cuisses et pressent agréablement ma chair.

Inconsciemment, je remonte un de mes jambes essayant de l'approcher de l'homme qui est mon mari depuis bientôt dix ans.

-Por favor. Je geins difficilement alors qu'il suçote mon mamelon.

Je le sens sourire contre ma peau transpirante de désir.

Il aime me faire languir et avoir le contrôle sur ce que je ressens lorsqu'il me prend en otage entre ces draps.

Il attrape pleinement ma cuisse qu'il plaque contre sa hanche. Je sens sa chaleur se coller à la mienne et me faire tourner la tête.

Ça fait bien trop longtemps qu'il me torture.

Quand il remonte à mon visage, je me penche et en profite pour lui dire:

-Détache-moi et tu feras ce que tu veux de moi aussi longtemps que tu voudras. Je murmure suavement contre son oreille avant de lécher son lobe.

Il grogne avant de mordre mon cou et de détacher mes liens.

Gagné.

Les mains enfin libres, je me presse de les glisser dans ses cheveux bruns qui me narguent depuis au moins trois quart d'heure.

Je les tire vivement et approche le mercenaire de moi pour fondre sur ses lèvres légèrement blessées après sa précédente mission.

Je souris quand je le sens perdre l'ascendant et en profite pour le pousser et le chevaucher.

Dans un geste sensuel, je bascule mes cheveux sur le côté et me penche vers lui avant d'attaque la peau de son cou et de descendre lentement à son entre jambe.

Ma langue trace les veines de son V tandis que mes billes chocolat le fixent. Un air coquin sur les lèvres.

Il ne sourit pas mais me transperce de son regard glacial.

Miam.

Je pince la peau de son bassin entre les dents, éparpille des baisers le long de sa virilité puis la prend complètement en bouche causant la perte de l'homme sous moi.

Sa tête bascule en arrière et ses yeux se fermement en même temps que son corps se laisse choir sur le matelas.

Je m'applique à la tâche. Ma langue cajole tendrement son membre et mes ongles griffent sournoisement ses cuisses musclées.

Le va-et-vient de ma bouche ne tarde pas à le mener près du ravin.

Ses grognements de plaisir arrivent jusqu'à mes oreilles et je gémis moi-même sur son jardin secret, plus si secret pour moi après tant d'années à partager son lit.

Sa bouche s'entrouvre et laisse échapper une expiration. Ses muscles se contractent. Lorsqu'il explose enfin en moi, je souris et essuie ma bouche malicieusement.

-Mon rouge à lèvres... Je fais la moue en passant mon pouce sur la commissure de celles-ci.

Il m'attrape vivement par la gorge avant de me porter contre le mur de la chambre.

Je souris devant sa violence.

-Il n'y a que pour toi que je m'agenouille, mi dulzura. Chuchote-t-il contre mon pubis.

Mon bas ventre de contract au toucher de ses doigts sur mon clitoris.

J'inspire profondément quand il titille ma féminité. Il coince rapidement l'arrière de mon genou sur son épaule et commence à me caresser de sa langue agile.