Bleu Indigo

Soumission

PDV Leonardo

Le blondinet me fixe en marchant. Les mains dans les poches de mon sweat-shirt, je ne laisse rien paraître et l'ignore jusqu'au bureau du bouclé

-Enfin! Bande de cabrón! Qu'est-ce que vous branliez?! Quand je vous appelle vous rappliquez ou je veux fais un second trou de balle! C'est clair? Rugit-il derrière son bureau.

-Ta soeur si tu m'en avais laissé le temps. Je dis simplement causant le trouble de toutes les personnes présentes dans la pièce.

Roméo ouvre la bouche mais aucun son ne sort devant mon sourire insolent.

-Que ça ne se reproduise plus. Aucun retard n'est toléré.

Alphonso baisse la tête et acquiesce. Je regarde les hommes et les femmes présents dans cette pièce.

Qu'est-ce qu'il se passe?

Roméo se rassoit dans son fauteuil en cuir en tirant ses cheveux.

-Pourquoi cette tension?

-Ce fils de pute s'est barré. Grogne-t-il.

Hein?

C'est une putain de blague j'espère.

Je pousse violemment Alphonso présent devant moi et je fonce vers Roméo.

Instinctivement, ses hommes dégainent leurs armes et les pointent sur moi.

-Tu te fous de ma gueule, Roméo?! Je hurle en l'attrapant par le col. Est-ce que tu te fouterais pas un peu de ma gueule?! T'es censé être le plus grand jefe du pays ou du continent! Je m'en branle! Et tu laisses un putain de gosse s'enfuir alors qu'il t'a littéralement pissé au cul et chié dans la bouche! TU VEUX QUE JE TE RAPPELLE COMMENT ET OÙ ON A RETROUVÉ TA PETITE SOEUR?!

Il détourne le regard et me laisse l'engueuler comme un enfant.

-Dis-leur de baisser leurs armes. Je menace en lançant un bref regard aux soldats.

-Baissez vos flingues.

Ils obéissent mais tout de même avec une certaine réticence.

-Je le jure devant Dieu, si vous ne baissez pas vos saloperies de gun, je vous tue tous un par un. Je promets en regardant Marco dans les yeux.

Il dégluti mais obéit quand même devant mon regard noir.

-Assis-toi. J'ordonne à Roméo qui s'exécute.

Il me jette un sale regard mais je le défi de me répondre.

-Sortez. Dis-je sèchement.

Devant la soumission de leur jefe, ils m'écoutent sans sourciller.

Le dernier ferme la porte et je le retrouve désormais seul avec le bouclé.

-Tu vas me dire ce qui s'est passé depuis le début.

-Y'a rien à expliquer, il s'est échappé. Souffle-t-il comme un gosse.

S'il continue je vais lui en coller une pas deux.

-DEPUIS LE DÉBUT J'AI DIT! Je hurle en perdant complètement le contrôle de mes émotions.

Merde. Je vais devenir fou de colère.

~~Ellipse~~

-D'accord donc t'es entrain de me dire qu'il y a une taupe dans le cartel qui a permis au violeur de ta soeur de fuir? Je demande pour être certain de comprendre tout.

Il hoche la tête en astiquant le manche de son arme.

-Et tu as un plan.

Il lève les yeux de son flingue et un joli sourire carnassier apparaît.