POINT DE VUE MATHIEU
mars 2022
Clamart, 22h00Il n'y avait pas plus triste que de se remémorer les années passées, les bons moments partagés et les cœurs que l'on avait fini par fracasser.
C'était comme une énorme vague qui s'écrasait contre les rochers dans un grand éclat, comme une voiture qui loupait son virage et se dépeçait dans la seconde suivante. Comme une arme que je pointais sur ma tempe et qui était prête à enchaîner les balles pour me rappeler que je n'était plus rien.
Rien en amour.
Rien dans ma vie.
Rien pour toujours.
Je me l'étais promis.
Laisse entrer une femme dans ta vie, ta tête et ton coeur et c'est terminé, tu finis seul.
j'avais pris du temps à comprendre que le vice féminin n'était pas une aubaine, qu'il était contrôlé pour ne rien laisser au hasard. Se laisser séduire, tomber sous le charme, céder à la tentation puis tomber amoureux et finir six pieds sous terre.
Je l'a détestait cette femme, même après trois ans je la détestait toujours.
Pourtant mon coeur racontait un tout autre discours, un discours qui me faisait dire que sans elle, la vie n'avait plus aucune sens. Que l'on était fait pour être ensemble, mais pas pour le moment.
Je me persuadais qu'elle allait revenir, elle reviennent toutes un jour de toute manière...non ?
Non.
Pas Maxime, pas ma brune, pas la femme de ma vie.
Je m'apitoyais sur mon sors, pourtant c'était moi qui l'avait quitté...c'était mon problème désormais. Je pouvais l'aimer de dix mille manières différentes, mon cerveau n'était pas capable de lui pardonner.
- Tu te bouges, y'a l'anniversaire de Oscar boloss ! Me disait Samy en me serrant l'épaule.
- J'ai pas envie d'y aller.
Je m'enfonçais un peu plus dans le canapé de mon studio, pourquoi aller à une soirée où j'étais persuadé de croiser Maxime. Ça allait encore plus me briser le coeur, je l'apercevais de temps à autre dans l'immeuble où j'habitais avec ma mamie.
Ses parents y habitaient aussi, c'était sûrement pour ça que j'aurais toujours un minimum de respect pour elle malgré son erreur.
Maxime et moi ça durait depuis l'époque de la primaire, nos parents étaient amis de longue date.
On partait souvent en vacances tous ensemble, Oscar était aussi de la partie puisque c'était le cousin des Maxime. C'était les meilleures vacances de ma vie à chaque fois, et elles nous rapprochaient de plus en plus avec la fille Snavely.A l'âge de mes dix-sept ans, lorsque Maxime en avait quatorze, on s'était avoué nos sentiments mutuellement.
Même un aveugle aurai pu le deviner, c'était de l'amour pur. Il n'y avait pas de prise de tête, pas de jalousie, juste de l'amour de jeune âge qui ne faisait pas de mal.
Les années étaient passées et tout avait changé. Maxime apprenait beaucoup de chose sur la vie, elle découvrait le bonheur et la fougue d'être une adolescente, se faire de nouveaux amis, le lycée, les soirées tandis que j'avais déjà ma vie.
Le garage, le rap, mes problèmes de jeune adulte et les parents qui divorçaient à côté.
C'était pas tellement un problème au début, on gérait la situation.
Au bout de quatre ans de relation Max et moi on avait pris la décision d'emménager ensemble, grâce au travail acharné et au rap que je produisais j'arrivais à tout payer durant sa dernière année de lycée.
Les soucis avaient commencés à cette époque, elle passait son temps à sortir, boire et fumer mais je faisais la même et je ne pouvais rien dire, juste accepter. On avait pas la même bande de potes alors je flippais un peu, je m'inquiétais pour elle a longueur de temps et ça pesait sur notre couple.
J'avais fini par être désagréable.
Des disputes à répétition, des cris mélangés à des pleurs et au final on ne communiquait plus.
Finalement peut-être que ce n'était pas plus mal son choix d'aller voir ailleurs.
- Frérot, déjà qu'on est grave à la bourre mais alors là si on se prend pas une beigne en arrivant je comprend que dalle ! Enchaînait mon pote.
Je me levais donc de ce canapé qui semblait bien trop confortable à une heure pareille.
J'y allais à reculons, si Maxime n'y avait pas été alors j'aurais été content de passé une soirée avec mes potes. Mais dès que je la voyais mon esprit était noyé par la colère, la tristesse ainsi que la haine.
Je l'a détestait.
Il n'y avait pas de paroles, pas de bonjour non plus ni même aucun contact physique. Je n'étais pas capable de m'asseoir à côté d'elle de peur d'exploser, je l'a regardais simplement mais pas longtemps.
Ça faisait trop mal sinon.
Lorsque l'on arrivait enfin chez Oscar, il fallait paraître bien dans ses baskets. Alors je mettais mon armure imaginaire pour me protéger, il ne fallait que personne voit à part mes amis les plus proche que Mathieu Pruski, le rappeur français avait le cœur brisé par une fille qui avait décidé de le tromper.
༄
coucou les filles ! j'espère que vous allez bien !
voici le premier chapitre de Oskur, qu'en avez-vous pensé ? dites-moi tout !
des remarques/critiques/questions ?
besos
instagram : anosjoursheureux
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𝙾𝚂𝙺𝚄𝚁 ✧ 𝙿𝙻𝙺
Fanfiction𝙅'𝙖𝙫𝙤𝙪𝙚, 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙖𝙞𝙢𝙚𝙧 𝙦𝙪𝙚𝙡𝙦𝙪'𝙪𝙣 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙚 𝙣𝙤𝙪𝙨, 𝙞𝙡 𝙛𝙖𝙪𝙩 𝙚̂𝙩𝙧𝙚 𝙛𝙤𝙪. mars 2022, Max, de son réel prénom Maxime est parisienne depuis sa naissance, plongée dans les soucis depuis le début de sa vie d'adulte...Max...