𝙅'𝙖𝙫𝙤𝙪𝙚, 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙖𝙞𝙢𝙚𝙧 𝙦𝙪𝙚𝙡𝙦𝙪'𝙪𝙣 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙚 𝙣𝙤𝙪𝙨, 𝙞𝙡 𝙛𝙖𝙪𝙩 𝙚̂𝙩𝙧𝙚 𝙛𝙤𝙪.
mars 2022,
Max, de son réel prénom Maxime est parisienne depuis sa naissance, plongée dans les soucis depuis le début de sa vie d'adulte...Max...
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ＰＯＩＮＴ ＤＥ ＶＵＥ ＭＡＸＩＭＥ
août 2022 Clamart, 10h30
Je manquais de dévaler les escaliers de toutes les manières possible en enlevant bien évidemment celle de mes pieds, j'avais loupé une marche à cause de cette foutue robe qui s'était emmêlée à mes jambes.
- Mathieu sérieux ! Je râlais. On va être grave en retard.
Le blondinet qui était allongée sur le lit que l'on partageait depuis déjà quelques mois, me regardait après s'être redressé sur ses coudes. Il ne me répondait pas, ses yeux me scrutaient de haut en bas et c'est maintenant que mes joues viraient au rouge.
- Je savais que le vert t'allais mieux que le rouge. Il disait en parlant de mes sous-vêtements. Si tu restes devant moi sans enfiler ta robe là on sera vraiment en retard Maxime.
Sa remarque me faisait lever les yeux au ciel, comment pouvait-il dire ça sereinement avec Eva à ses côtés.
Je l'entendais glousser alors que je prenais la direction de la salle d'eau, j'enfilais cette robe qu'il fallait que je garde une bonne partie de la journée pour le baptême ainsi que l'anniversaire de ma fille.
- Tu veux peut-être de l'aide ?
Sans parole je me postais dos à Mathieu qui venait d'entré dans la salle de bain, la petite le suivait au pas de courses alors qu'il avait déjà commencé à boutonner cette robe bustier de couleur blanche.
- Tu compte t'envoler avec toutes ces plumes ? Me demandait mon compagnon en jouant avec les centaines de petites plumes qui ornaient une partie de ce bustier. Non parce que là t'es bien partit pour ma beauté.
Mon coeur loupait quelques battements, Mathieu ne m'appelait presque jamais par ce genre de petit surnom et à mon avis il remarquait mon étonnement puisqu'un sourire en coin se dessinait sur son visage.
Après cette dernière semaine un peu chaotique entre nous j'en avais bien besoin de ce genre de réconfort.
Depuis la soirée chez Belle et Moctar, je faisais face à un polonais glacial. Je ne comprenais pas vraiment, ce n'était pas dans ses habitudes...du moins pas avec moi.
Mais c'était simple : depuis dimanche dernier il n'y avait que ma fille qui existait pour lui et bizarrement ce matin il s'était levé l'air de rien et parlait de façon normale.
Pourtant je ne pensais pas avoir fait quelque chose de mal, j'avais même été au petit soin avec lui. Il n'avait jamais eu autant d'intentions venant de ma part, il m'avait manqué ces derniers temps et c'était ma façon de lui prouver certaines choses.
