𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟸𝟶

2.1K 113 17
                                    

POINT DE VUE MAXIME

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

POINT DE VUE MAXIME

juin 2022
clamart, 18h30

- Elle est vraiment sublime, c'est fou comme elle te ressemble !

Je souriais en regardant ma fille qui était dans les bras de Colette, la mamie de Mathieu. C'était bien la première fois qu'elles se voyaient autant toute les deux, et comme avec mes amis...Eva n'effaçait pas ce sourire de son visage.

- Tu trouves ?

- Mise à part les yeux, le visage c'est ton portrait craché ! Elle me répondait. Heureusement d'ailleurs, t'imagines si tu avais ressemblé à ton père...

Ma mine se fermait un peu, je savais que Colette était au courant de tout. Mathieu lui en avait parlé et je ne lui en voulais pas, c'était sa mamie, sa deuxième maman.

- Je savais que tu n'aurais jamais pu quitter Mathieu de ton plein gré, c'est pour ça que je ne t'en ai jamais voulu malgré ton départ. Elle débutait.

- Et pourtant je me sens toujours coupable...

- Tu ne dois pas l'être, ton cousin et l'autre peau vont être enfermés et tu pourras être soulagé une bonne fois pour toute, rien est de ta faute. Elle me répondait. Si Mathieu avait fait moins de conneries étant jeune, rien de tout ça ne se serait passé.

Je ricanais un peu, un as de la bêtise ce polonais.

- Ce n'est pas de sa faute, il a fait ce que bon lui semblait et maintenant il se retrouve à faire une tournée des zéniths...c'est quand même fou.

- C'est pas grâce à lui tout ça...c'est grâce à toi.

Je souriais timidement en regardant ma tasse de chocolat chaud, d'accord nous étions en été mais alors les chocolats chaud a la vanille que Colette me faisait, c'était les meilleurs.

- Tu sais qu'il t'aimes toujours n'est-ce pas ?

Je rougissais immédiatement, Colette n'avait pas de filtre et c'était sûrement ce que je lui reprochais le plus.

Je sursautais en entendant la porte d'entrée s'ouvrir bruyamment, des râles se faisaient entendre et j''entendais des baskets se jeter contre les plinthes de l'appartement.

- Mathieu t'es chiant sérieux, c'est toujours moi qui doit le faire !

La voix de Enzo retentissait dans tout l'appartement, je souriais déjà.

𝙾𝚂𝙺𝚄𝚁 ✧ 𝙿𝙻𝙺Où les histoires vivent. Découvrez maintenant